Le Centre communal d'action sociale

Le conseil d'administration du CCAS, Centre communal d'action sociale s'est réuni pour la première fois de cette mandature le 13 mai 2008 avec un Conseil d'administration renouvelé, parmi les nouveaux venus du secteur associatif le Secours catholique ou l'Entraide protestante. L'adoption du règlement intérieur fait l'objet d'une large discussion.

Les nouveaux représentants souhaitent participer à  l'examen des dossiers d'aide sociale par la commission d'attribution. Il est clair que la demande d'aide financière cache souvent un besoin d'accompagnement personnalisé, et celui-ci rejoint les missions de ces associations. Cette participation ouvrirait la porte à  une vraie collaboration entre services sociaux et associations de solidarité. Ce mode de fonctionnement qui existe dans d'autre CCAS n'existait pas à  Sèvres ou le conseil d'administration recevait à  posteriori de façon non nominative la liste des secours attribués par le CCAS. La réunion se termine sans qu'un accord ait pu être trouvé sur ce point avec les représentants de la municipalité.
Je demande aussi que le conseil d'administration soit force de proposition pour analyser les besoins sociaux. Ce travail relève bien des missions attribuées aux CCAS par la puissance publique, un travail préalable en commission pourrait engager cette réflexion préalable à  la définition d'une vraie politique sociale. Enfin les CCAS étant investis d'une mission de coordination des interventions, une vision plus précise des interactions entre acteurs du développement social de Sèvres permettrait sans doute de mieux répondre aux besoins des Sévriens. La encore un travail en commission à  partir des données rassemblées par le CCAS permettrait de mieux répondre à  cette mission.
Le second conseil d'administration le 1er juillet 2008 engage une discussion à  partir de la lecture du bilan social très complet réalisé par le CCAS (en prêt sur simple demande des associations) ; il permet de reprendre les propositions précédentes, confortées par la lecture de ce rapport. Il fait apparaître la nécessité de remettre à  jour une analyse des besoins sociaux (la dernière date de 1999). Il montre que le CCAS, s'il répond bien aux souffrances sociales les plus criantes touche une population relativement peu nombreuse. On peut penser qu'une analyse plus précise des besoins sociaux permettrait de répondre à  des souffrances plus diffuses liées à  la solitude, à  des situations familiales inextricables, ou des fins de mois trop difficiles sans se traduire forcément par des situations financières désastreuses. On constate la complexité d'un dispositif dans lequel les acteurs et les procédures se croisent, au détriment de sa visibilité pour ceux qui devraient en être les premiers bénéficiaires. De ce fait, il est difficile pour les associations de s'y insérer afin de répondre à  cette demande de lien social qu'ils sont les mieux à  même de tisser. Catherine Cyrot

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