Copenhague 2009 : pour une solidarité écologique

jeunessePour les 50 ans à venir, nous n’avons qu’une seule certitude: il fera plus chaud sur la planète. Tout l’enjeu, et c’est celui du sommet de Copenhague, est de savoir si nous parviendrons à contenir le réchauffement en deçà de2degrés.Jusqu’à2degrés, l’être humain peut s’adapter, mais au-delà, cela ne passera plus! Fonte de la calotte glaciaire, augmentation du niveau des mers et submersion de côtes ou d’îles. Ici, avant étaient les Landes et là, Montpellier, apprendront les écoliers dont les rythmes scolaires seront réorganisés selon un capricieux calendrier des tempêtes et des canicules.

Dans les régions déjà les plus pauvres du globe, la désertification, le manque d’eau et les typhons généreront des millions de déplacés climatiques. Dans un tel chaos, il est improbable que les démocraties progressent. Face à un tel scénario, l’émotion est partagée et la volonté de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effets de serre semble consensuelle. C’est déjà un progrès. À Kyoto, les Etats-Unis, bien que signataires, ont refusé de ratifier le protocole et de s’engager dans un tel processus. Cependant, comment allons nous y parvenir? L’objectif sera difficile à atteindre si nous ne changeons pas de paradigme. Le mode de production, de consommation et de répartition des richesses que nous connaissons actuellement, fondé sur le goût de l’enrichissement rapide et la dictature du courttermen’estpascompatibleaveclerespectdesressourcesnaturelles, leur égal accès pour tous et le sens du long terme qu’exige le développement durable. Voilà le défi que les socialistes doivent relever. Élaborer et promouvoir un nouveau modèle de développement économique, social et écologique. C’est le socialisme du XXIe siècle!

Hebdo des socialistes n° 551
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