Précarité et solidarité

Cet été, M. Estrosi pour l’UMP a tenté de faire porter aux élus locaux, de préférence de gauche, la responsabilité de l’insécurité dans les quartiers, alors même que c’est l’Etat qui diminue partout les effectifs de la police. Cette manœuvre électoraliste minable a non seulement échoué mais de plus, elle a soulevé l’indignation unanime des élus, de droite comme de gauche.
La réalité prioritaire dans nos villes, ce n'est pas d’abord la montée de l'insécurité, mais bien celle de la précarité. Le forum des associations en est un bon reflet à Sèvres ; les bénévoles des associations sévriennes, qui sont en première ligne pour accompagner les personnes en difficulté, la vivent au quotidien : augmentation du nombre de familles en situation difficile, explosion du nombre d’emplois précaires. Face à ces difficultés nous lançons un appel à plus de solidarité.
Il est inadmissible en période de souffrance sociale que l’Etat retire aux départements les moyens financiers nécessaires à leur action sociale ! Or c’est ce qui se passe. L’aide bénévole complète l’action sociale, elle ne s’y substitue pas.
C’est dans le même esprit que nous refusons les privatisations lorsqu’il s’agit de faire payer trop cher aux Sévriens un service très rentable pour l’opérateur privé. C’est le cas du stationnement à Sèvres. Il est devenu invivable avec une augmentation des tarifs qu’aucun service rendu en contrepartie ne justifie. C’est sans doute l’exemple le plus criant de cette injustice, que nous dénoncions déjà en juin.

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