Sarkozy vu de l'étranger ... pathétique

 

presseLondres le 15 avril 2010
Pierre Charon, l’homme qui parlait trop.
Le spin doctor du président a été tancé par l’Elysée. Il faut dire que sa gestion de « l’affaire Twitter » a fait plus de mal que de bien.
De fait, les dernières semaines à l’Elysée ressemblent à une version française de la série satirique In the Thick of it, diffusée sur la BBC (et adaptée au cinéma en 2009 sous le titre In the loop). Pierre Charon jouerait le rôle de Malcom Tucker, l’impitoyable mais stupide conseiller en communication dont les tentatives pour manipuler la presse se retournent invariablement contre lui. Car, au milieu de toutes les rumeurs, une règle d’or de la com’ s’est avérée fondée : plus on nie les faits, plus ils semblent exacts. Prenons l’exemple des efforts déployés ces derniers jours pour contrôler la presse. Carla Bruni-Sarkozy est allée déclarer le 7 avril à la radio que les rumeurs n’avaient fait l’objet d’aucune enquête policière. Trois heures plus tard Bernard Squarcini, le patron du contre espionnage français, révélait qu’une enquête avait été commanditée par Frédéric Pechenard, le directeur général de la police nationale. Ce dernier aurait agi sur ordre de Nicolas Sarkozy, lequel avait pourtant déclaré qu’il ne consacrerait même pas la moitié d’une fraction de seconde à ces rumeurs ridicules.

 

presse18 mars 2010
La vacuité du pouvoir
Chômage élevé, peur de l’avenir, faible participation au vote ; les Français se détournent de leur Etat ; ils ressentent un sentiment d’injustice qui peut facilement dégénérer, si la colère lui fait suite. Des employés et des ouvriers en situation précaire, des cités dans lesquelles les forces de l’ordre n’osent plus entrer, des auditions dans les commissariats sans la présence d’un avocat, le stress au travail, les suicides… Sarkozy bientôt bateleur de foire ?

 

presse21 avril 2010
Pathétique
Mais comment les Français pourraient - ils faire encore confiance à leur président ? s’interroge la Libre Belgique. Promesses non tenues, polémiques sur sa famille, défaite de l’UMP aux régionales et maintenant scandale d’Etat autour d’une simple rumeur. Depuis son élection Nicolas Sarkozy a surtout montré que certains épisodes, pourtant accessoires, réussissaient  à lui faire perdre son contrôle et tous ses moyens. C’est pathétique.

 

presse11 avril 2010
Le médium de la rumeur est surtout efficace dans le camp de la droite, où l’on aime les présidents inaccessibles, qui peuvent être admirés tandis qu’ils s’occupent de leurs affaires tout en haut, au sommet de l’Etat, en laissant tranquilles leurs concitoyens. Lesquels ont déjà bien assez d’ennuis comme ça - pas la peine de partager ceux du chef de l’Etat. Quand on s’entretient ces temps ci avec des policiers et des commerçants en province, ils secouent la tête dès que le nom de Sarkozy est mentionné. Que l’on tombe partout sur des photos de la première dame nue est déjà pénible pour beaucoup de partisans. Qu’il ne se maîtrise toujours pas, qu’on le voit tout le temps à la télé, ça énerve aussi. Depuis plusieurs jours, la France a l’impression d’être coincée dans un ascenseur avec Sarkozy.

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