Chère Sévrienne, cher Sévrien,

Dimanche 25 mai, en un seul tour, vous pourrez choisir vos députés européens et le prochain Président de la Commission. Nous avons un candidat pour porter le changement : Martin Schulz. Voter pour la liste que j’ai l’honneur de conduire en Île-de-France, c’est envoyer au Parlement européen les combattants d’une Europe plus sociale avec un salaire minimum dans tous les Etats membres, de la lutte contre les paradis fiscaux dont bénéficient aujourd’hui les Google et autres, de l’économie de demain qui met l’emploi au cœur. Pour moi, vous êtes toujours des électeurs bien particuliers en souvenir des an- nées passées ensemble.
Je compte sur vous ! Bonne campagne, bonne mobilisation, bon vote.

Martin Schulz, candidat commun de la gauche à la présidence de la Commission européenne, a lancé sa campagne au Cirque d'Hiver le 17 avril 2014. Il s'est présenté à la France et a expliqué ses ambitions pour l'Europe.

C’était l’enjeu de la rencontre organisée le mardi 29 avril au Forum sévrien avec Elisabeth Humbert-Dorfmuller, Nicolas Gaborit, candidats sur la liste Ile-de-France et Philippe Berree du Mouvement Européen.

Le texte de cette convention, qui porte les valeurs et les choix des socialistes français pour les élections européennes de 2014, a été débattu par les militants de Sèvres, Ville d’Avray, Vaucresson.

Pour la première fois le 25 mai, l’élection de nos députés européens aura une influence directe sur le choix du Président de la Commission européen- ne. Jusque-là désigné par les 28 chefs d’Etat ou de gouvernement, le président de la Commission sera désormais élu par le Parlement européen. Sa légitimité démocratique et son autorité politique en seront renforcées.

Retrouvez la vidéo des grands moments de la réunion débat avec Martin Schulz, président du Parlement européen et Pervenche Berès, présidente de la commission des affaires sociales le 29 mars au SEL à Sèvres.

Pour les socialistes, l’Europe est un combat en faveur d’un projet visionnaire qui, depuis plus d’un demi-siècle, a garanti la paix, la démocratie et la solidarité entre les peuples sur notre continent. Pourtant aujourd’hui la construction européenne traverse la crise la plus grave de son histoire. En donnant la priorité aux marchés sur les peuples, les droites européennes, majoritaires sur le continent ces dernières années, ont abîmé l’Europe et précarisé les Européens, alimentant ainsi la défiance des eurosceptiques.

Débat, l'Euro, l'Europe et Nous avec Pervenche Berès et Martin Schulz
Jeudi 29 mars à 20 h15 au SEL

e Le 1er mars dernier s'est tenu le 17ème sommet européen depuis le déclenchement de la crise de la dette souveraine grecque, en principe pour apporter une réponse globale et définitive à la crise qui ronge depuis 2 ans la zone euro.

Sous la pression d'un duo franco-allemand en perpétuelle autocélébration, le "Traité sur la Stabilité, la Convergence et la Croissance" (TSCG), qui constitue la nouvelle bible de l'austérité pour les conservateurs européens, a été signé.

Je voterai dimanche 25 mai pour la liste conduite par Pervenche Berès, tête de liste socialiste pour l’Île-de-France, parce que je sais l’énergie et l’intelligence avec lesquelles elle mène son combat au Parlement européen pour qu’enfin les droits sociaux priment sur les libertés du marché. Elle y est écoutée et respectée pour son travail sur l’emploi des jeunes, la protection des travailleurs détachés, l’aide alimentaire aux plus démunis. Proposer une telle candidate est une chance pour la France, il faut le dire et le redire autour de nous.

Dans un système basé sur la compétitivité prix ( concurrence), par opposition à la compétitivité hors prix ( qualité), la variable clé pour réussir à créer du bénéfice ( chiffres d'affaires - coûts)  est le coût du fait notamment de la forte intensité concurrentielle.Ce qui empêche l'entreprise de jouer sur la variable prix  et donc le chiffre d'affaires ( prix * quantités).Dans une zone de monnaie unique à plusieurs entités juridiques et économiques, en l'absence d'harmonisation fiscale et sans modèle social commun, ces coûts sont les salaires, la fiscalité et les charges sociales.

L’Europe que j’appelle de mes vœux n’est pas celle d’aujourd’hui, elle doit être faite pour améliorer la vie des peuples et notamment celles des femmes. Je veux une Europe qui :

- aide les femmes européennes à avoir le même salaire que les hommes,

- aide dans tous les pays européens, les jeunes couples à concilier leur vie familiale et leur vie professionnelle, leur permettant ainsi d’avoir des enfants sans que la femme soit dans l’obligation d’arrêter son travail,

- protège la dignité de la femme des violences qu’elle subit

C’est le Mouvement européen de Sèvres qui est à l’origine de ce vœu proposé au Conseil municipal du 29 mai 2010 par tous les groupes politiques du Conseil municipal, amendé puis adopté à l’unanimité par les élus du Conseil municipal.
« Pour marquer à Sèvres, comme dans les autres villes de France, la communauté de destin rapprochant les Français des autres ressortissants de l’Union européenne, le conseil municipal de Sèvres décide d'arborer sur les bâtiments de la ville le drapeau européen aux cotés des couleurs nationales lors des manifestations républicaines et municipales ».

Je vote aux Européennes, car l’Europe, c’est le refus de la guerre et des nationalismes ! J’espère voir naître les Etats-Unis d’Europe ! Je vote socialiste car je souhaite que Martin Schulz accède à la Présidence de la  Commission  Européenne.  5  années de  conservatisme  ont  apporté  la  peur et l’austérité. N’aimant pas l’Europe, les conservateurs l’ont sabotée ! Comme Martin Schulz, je veux une Europe sociale dont les citoyens ne se sentent pas exclus. Je veux enfin voir instaurer une Europe ou l’emploi et les droits sociaux seront préservés, l’égalité homme- femme renforcée, une Europe moteur pour le respect des droits de l’homme et de la nature

L'Union européenne a trop tardé à réagir. L'impuissance du moteur franco-allemand est palpable. L'inefficacité de la Commission européenne est dommageable. Surtout, la montée des égoïsmes est redoutable pour l'avenir de l'Europe. Si cette crise des finances publiques n'est pas arrêtée, c'est toute l'Europe qui va subir une deuxième crise financière très grave. Il faut que les européens comprennent qu'en aidant un État membre, aujourd'hui la Grèce, c'est l'ensemble de la zone euro qu'ils vont aider.

La Cour de justice européenne a rendu un jugement interdisant à l’État d’être garant des emprunts de la Poste. Cette décision interdira-t-elle aussi à l’Etat d’être garant pour la SNCF, la RATP, mais également pour l’Opéra de Paris ou la Comédie Française ? Les investisseurs étrangers font pourtant de la qualité des services publics un critère pour l’implantation d’activités en France. Jusqu’où la droite libérale européenne nous emmènera-t-elle ? Protégeons les services publics et la liberté qu’a chaque pays de construire son modèle social !

Je suis une citoyenne de l’Europe : ma famille, mon éducation et mon travail m’ont toujours donné ce cadre. Je veux une Europe unie, solidaire pour affronter la globalisation. Une vision fermée et nationale de repli sur soi conduirait  à l’échec. Le PSE peut gagner et les citoyens peuvent se réapproprier l’avenir de l’Europe. Pervenche Berès est une députée européenne exemplaire. Votons pour elle pour une nouvelle Europe.

Les élections européennes ont été marquées à  Sèvres comme ailleurs par une forte abstention. Elle atteint près de 50%, ce qui est élevé pour notre ville. Avec 13% des suffrages exprimés, la liste du parti socialiste n'arrive qu'en troisième position derrière la liste de l'UMP et d'Europe Ecologie.

Défenseur d’une industrie européenne de pointe pendant toute la période Delors, je soutiens sans hésiter la proposition Siemens sur Alstom, à la condition essentielle que l’Europe devienne une véritable puissance politique, incarnée par l’élection de Martin Schulz à la présidence de la Commission européenne. C’est nécessaire pour défendre les emplois de ce nouveau géant industriel si ce nouveau géant industriel s’il voit le jour.

L'Europe est en crise. Les excès du capitalisme libéral ont plongé l'économie européenne dans la tourmente. La démocratie européenne semble ne plus intéresser les citoyens, comme en témoigne le score record de l'abstention aux dernières élections européennes dans la plupart des pays. Pourtant la paix, la prospérité et le bien-être social sur notre continent sont des conquêtes fragiles, l'histoire est là  pour nous le rappeler.