Pour plus de justice sociale

La justice sociale est une des valeurs fondatrices du Parti socialiste. Il n’est donc pas étonnant que la question des inégalités sociales ait été au cœur des premiers entretiens de la refondation du parti qui se sont tenus à Paris début novembre.
Aujourd’hui, en France, 14 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, soit
1 080 euros par mois. Cela représente 9 millions de personnes. 2,3 millions vivent avec moins de 670 euros par mois. Il faut arrêter de penser que les personnes en grande précarité profitent du système. Comment peut-on vivre avec le RSA, 545 euros par mois? On parle souvent de fraude aux minima sociaux, mais cela ne représente qu’une infime partie des prestations versées, alors qu’à l’inverse près de 30% des personnes ayant droit au RSA ne le demandent pas.   


Depuis 10 ans, 800 000 personnes supplémentaires vivent en dessous du seuil de pauvreté. La pauvreté ne diminue pas. Au contraire, les inégalités se creusent et se diffusent dans tous les territoires, en particulier ceux de la France périphérique, loin des métropoles, là où il n’y a souvent plus de services publics.
En France, le système redistributif permet d’atténuer légèrement les inégalités. La France reste l’un des pays d’Europe où les inégalités de revenus sont les moins importantes. Hélas, ces acquis sont remis en cause par les mesures fiscales mises en place depuis le début du quinquennat Macron, comme la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune et la diminution de l’imposition sur le capital. Pouvait-on attendre autre chose d’un gouvernement dont l’orientation libérale rime de plus en plus avec injustice fiscale et accroissement des inégalités

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