Chroniques du Conseil municipal du 1er avril 2021

Il reprend les points traités lors de ce Conseil assez déserté par les membres de la municipalité

- L’état sanitaire, Le rapport égalité femmes/hommes, Le rapport d’orientation budgétaire

Etat sanitaire

En début de conseil, le Maire présente un bref était des lieux de la situation. Évidemment, les chiffres et le contexte évoluent actuellement très vite.

- A la date du conseil, la région à un taux d’incidence élevé de 669 cas pour 100 000 habitants.
-Conséquences : 40% de déprogrammation
-On retiendra l’ouverture prochaine de centres de vaccination notamment à Meudon et à l’atrium de Chaville en particulier à destination des Sévriens.


-Compte tenu du nouveau confinement, fermeture des crèches, centres de loisirs et des écoles à l’exception de Brimborion réservé pour le personnel impérativement mobilisé comme le personnel médical. Avant la fermeture des écoles, on en était à 8 classes fermées sur 77. 

Rapport égalité femmes hommes

Un exposé de Mme Bozio Made tentant une impossible synthèse du Rapport égalité Femmes- Hommes- tant ce document est avant tout un catalogue de chiffres avec pas moins d’une centaine de graphiques sur la situation de la municipalité en tant qu’employeur ou sur l’accompagnement des politiques publiques. Et pourtant, nous eussions aimé avoir une analyse de la situation et de ce qui est mis en place. Mais d’égalité femmes Hommes, il ne fut pas question ni d’analyse de ce qui pourrait être fait. Tout au plus pouvions nous apprendre que les écarts genrés (par exemple, 95% de télétravail pour les femmes) sont difficiles à expliquer. C’est vrai mais « c’est un peu court, jeune homme ! ».

Coté action publique, si on est en doit d’apprécier la mesure pour l’assistance aux femmes en détresse (logements passerelles occupés à 50 % par des femmes), il est évident que c’est l’arbre qui cache la forêt tant les réflexions sur la situation sévrienne et les propositions d’action sont manquantes.

 

Vous ne serez donc surpris par nos deux interventions de Jean Duplex et Lucile Gasber-Aad qui n’ont d’ailleurs pas appelé de contradiction.

 

Rapport d’orientation budgétaire

Présentation maintenant classique mais toujours très pédagogique des orientations pour l’année 2021par M Decoux, assortie de graphiques comparatifs entre 39 communes. Que retenir de ce brillant exposé ? « Tout va bien à Sèvres, vous avez de la chance de nous avoir, les impôts n’augmentent pas et on a bien travaillé pour cela car l’Etat ne s’est pas privé de nous tondre la laine sur le dos ». Si vous êtes lecteur du Sévrien, vous en aurez retrouvé toute la teneur dans le dernier numéro.

Reprenons argument par argument :

« La gestion budgétaire de Sèvres est exceptionnelle » : calmons-nous, tout ceci est bien classique et que ce soit en termes de dette ou de pression fiscale, beaucoup de villes obtiennent des résultats similaires. Il faudrait plutôt comparer comment on peut conjuguer maîtrise fiscale et gestion de projets porteurs d’avenir et d’équité sociale. 

« Regardez comme on est bon, les impôts locaux ne bougent pas » : ne pas augmenter les impôts peut être un leurre quand vous diminuez les investissements scolaires (moins d’Atsem, moins de panier repas, moins de sport, le secours aux plus défavorisés (voir le précédent conseil municipal) ou le personnel municipal en comparaison des autres villes.

« Nous sommes vigilants sur les frais de personnel » : il n’existe aucun réel comparatif « à service équivalent », or Sèvres a pris l’habitude de beaucoup externaliser de services depuis le sport jusqu’au nettoyage des écoles et on se souvient à quelles conditions. On peut donc tout faire dire aux chiffres, aux tableaux, aux courbes en changeant d’échantillon, d’échelle, etc.

« Notre endettement est au plus bas » : et nos projets également ! l’investissement que l’on peine à réaliser années après années traduit bien cette absence critique de projets d’avenir pour notre commune : renouvellement des équipements sportifs, vrai projet de transition énergétique, projet numérique ambitieux.

Sèvres a instauré le dogme de la rigueur budgétaire mais au profit de qui et avec quelle préparation de l’avenir ? 

 

C’est le sens des deux interventions de Catherine Candelier et Anne-Marie de Longevialle Moulai

Le débat qui a suivi s’est un peu échauffé avec un maire s’emportant contre le « hold-up » de l ’État contre les collectivités territoriales et nous prenant à parti : « malgré tout, oui, la situation est bonne à Sèvres et ce n’est pas grâce à vous » comme quoi on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

 

Cette intervention aura conclu un conseil pour une fois rapide, mais aussi assez déserté par les membres du conseil municipal peut être moins inspirés par les thématiques du jour.

Chronique garantie sans poisson d’avril.

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