Au Conseil municipal du 4 avril 2019, communication relative au conseil local de la santé mentale

Cher collège merci pour ce rapport et votre analyse. Lors du conseil de septembre j’ai approuvé la création du conseil local de la santé mentale. J’aurai aimé avoir la possibilité de lire cette communication avant. Pour la santé mentale, pan de la médecine mal connue, remplie de tabous, comme je le disais en septembre, il n’est pas plus honteux de souffrir d’une maladie mentale ou psychique que d’une angine. Ces handicaps sont souvent invisibles. Même notre vocabulaire est souvent blessant, on ne traitera jamais un rumatheux de façon négative mais en revanche qui n’a pas traité une personne d’autiste quand elle ne comprend pas ou de schizophrène quand elle a des positions contradictoires. Pour le respect des malades et de leurs familles, faisons attention à notre vocabulaire.

 
Je tenais aussi saluer le travail réalisé par les associations sévriennes autour de ces maladies. Madame Parpex vous regrettiez la dernière fois l’absence d’installation d’un psychiatre sur la ville, la situation est-elle toujours la même ?


Mme Parpex regrette que la ville ne dispose toujours pas de cabinet de psychiatre. Une charte constitutive a été approuvée en septembre, une première réunion plénière a eu lieu. Ma collègue EELV intervient pour dire qu’elle comprend que c’est un comité de spécialistes mais qu’elle souhaiterait que des élus assistent à la réunion plénière annuelle. Je suis d’accord avec elle. Je siège à la commission sur l’accessibilité et je reste en général après la réunion pour parler avec les associations et les représentant des organisations professionnelles.

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