Planter un arbre de la fraternité est un beau geste, un chêne c’est se projeter dans l’avenir, peu d’entre nous le verront à maturité, François Mitterrand aimait planter des chênes même à un age avancé de sa vie. Dans notre belle devise les 3 mots ont du sens, La Liberté et l’Egalité sont posées comme principe dans l’article 1er de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Ce n’est qu’en 1790 ,avec Camille Desmoulins à l’occasion de la fête de la Fédération du 14 juillet 1790 que la fraternité est associée aux autres termes. Je rajouterai enfin que la Fraternité doit aussi s’associer à la solidarité qui implique des actions sur le long terme.
Comme je l’avais rappelé en juillet 2017, notre devise est composée de 3 termes : pour Victor Hugo, la formule républicaine a su ce qu'elle disait et ce qu'elle faisait ; pour lui la gradation est irréprochable. Liberté, Égalité, Fraternité. Rien à ajouter, rien à retrancher. Ce sont là les trois marches du perron suprême. La liberté, c'est le droit, l'égalité, c'est le fait, la fraternité, c'est le devoir. La fraternité fait que la République française n’est pas une république faite de libertés individuelles, cela ne serait qu’une république libérale au sens économique du terme. En y rajoutant la fraternité on y intègre l’autre, notre rapport à notre prochain.
Je ne serai pas présente le jeudi 21 mars mais bonne plantation en ce premier jour du printemps.
Il faut du temps pour se poser à l’ombre du chêne que l’on a planté disait François Mitterrand.
Le maire m’a convié quelques jours après à planter avec lui l’arbre. Prise par des obligations professionnelles, j’y étais représentée par Catherine Cyrot, mais il a précisé qu’il reprendrait le thème de la solidarité.
