Convention avec GPSO pour la convention ramassage scolaire au Conseil municipal du 30 mars

Dans le rapport de présentation, vous faites un bref historique sur le ramassage scolaire depuis 2010. Nous aurions pu remonter plus loin.  En 2015, l’arrêt Chataigneraie a été supprimé, obligeant les enfants à faire 800 m à pied sur une portion dangereuse ; à la rentrée 2016, c’est le circuit vers Troyon qui a été modifié obligeant certains enfants à prendre le car à 7 :40. Les élus de gauche vous ont à chaque fois fait part des désagréments engendrés pour les familles mais surtout pour les enfants. Les  parents sont nombreux à avoir recours au ramassage scolaire pour leurs enfants. Ce sujet revient fréquemment lors des conseils d’écoles. Ils se posent des questions sur la pérennité du service.


La topographie de Sèvres avec l’emplacement des écoles l’explique en partie. Ainsi, il faut  pour rejoindre les écoles du plateau traverser une zone boisée encore peu sécurisée pour des enfants malgré les travaux entrepris et nous savons qu’il n’est pas facile de négocier avec l’ONF. Le fait d’avoir des fratries éclatées sur des écoles maternelles et élémentaires distantes obligent les parents à laisser leurs enfants au ramassage scolaire, tous les parents ne peuvent pas en effet s’organiser pour déposer leurs enfants dans 2 écoles différentes et ceci encore plus pour les familles monoparentales. Demander des dérogations n’est pas gérable, les écoles du centre sont déjà bien chargées.  Par ailleurs, la grande rue et l’avenue de l’Europe sont très encombrées et très polluées avec des passages délicats notamment au niveau du Carrefour Gabriel Peri.


Les parents ont réfléchi à des situations alternatives notamment avec un pedibus. Le pedibus existe de façon spontané pour de nombreux enfants, il peut être porté par une association déjà existante, par une association créée pour l’occasion ou par la collectivité. Peu de collectivités le font il faut le reconnaître mais elles peuvent  sécuriser les « points noirs » du parcours et apporter un soutien logistique et financier au dispositif. Je pense avec les parents si une véritable discussion était créée autour de ce sujet.


Des communes ont une réflexion large sur le sujet des transports vers les écoles et notamment sous l’angle des économies d’énergie, comme par exemple à Suresnes avec la mise en place de plans de déplacements d’établissements d’enseignements organisée en relation avec l’ADEME et l’agence régionale  de l’environnement  et des nouvelles énergies.


 C’est un outil qui permet à chaque établissement de réaliser un diagnostic de la mobilité des enfants et des parents entre le domicile et l’école. Il permet d’étudier les freins aux changements d’habitude ainsi que les opportunités  qui peuvent favoriser une évolution des comportements. Il permet d’identifier les solutions pour réduire, aux abords des écoles, le trafic automobile quotidien de transit. Enfin, il aide à discerner, puis à mettre en place, les meilleures alternatives à la voiture, les systèmes d’accompagnement collectif les mieux adaptés.


Ces plans sont pilotés par la commune avec un partenariat école, parents après un diagnostic. Dans ce cadre  à côté des mesures de sensibilisation à l’usage abusif de la voiture,  d’une réflexion sur les abords des écoles, des actions peuvent être menées pour rationnaliser les déplacements et répondant aux besoins , le pedibus, le covoiturage, l’optimisation sur ramassage scolaire en font partie.
Veuillez m’excuser si j’ai élargi le sujet mais ce sujet touche nos enfants, notre environnement. Il aurait pu être discuté dans feu la Caisse des Ecoles où l’opposition disposait d’un siège, il ne nous reste plus que le conseil municipal.

 

La Mairie insiste sur le fait que Sèvres est seul pour GPSO à assurer un ramassage scolaire qui concerne 7% des enfants sévriens. Elle dit entretenir un dialogue avec les parents et assure qu'aucun circuit de ramassage scolaire ne sera supprimé.

NB GPSO a signé la convention donc assure la pérennité du service pour l’année prochaine. Mais pourriez vous expliquer pourquoi la convention est sur un montant de 80 000€ alors qu’au budget le poste n’est que de 50 000 €.

 

Pour lire le texte de la délibération, cliquez-ici

Pour lire la convention, cliquez -ici

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