Pour une politique européenne d’accueil des migrants conjuguant humanisme et réalisme

Soutenu par les sociaux-démocrates et la droite européenne, le Pacte « asile et immigration » a été définitivement adopté par le Parlement européen le 10 avril dernier.
Mais contrairement à leurs collègues des autres Etats membres, Raphaël Glucksmann et les socialistes français se sont opposés au texte.

 

Pour Raphaël Glucksmann il n’était pas question de valider un texte qui « impose un filtrage et des mesures répressives à l’entrée des migrants mais n’impose pas la solidarité et une politique migratoire commune. L’enjeu, c’est de sortir du chaos créé par Dublin (le Règlement Dublin 3 NDLR), c’est-à-dire un système d’accueil qui fait peser l’ensemble du poids de l’accueil sur les pays d’entrée, l’Italie et la Grèce ».

 

Réfutant le mythe de l’immigration zéro, Raphaël Glucksmann plaide pour « la mise en place de voies d’immigration légales en Europe avec des visas multi-entrées dans les pays européens ayant des besoins de main d’œuvre », cela afin de lutter contre l’exploitation et le travail au noir des travailleurs migrants sans papier.

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