Vers une remise en cause de l’équilibre des forces au Parlement européen ?

Le Parlement européen réunit actuellement 705 eurodéputés (dont 79 pour la France), répartis en différents groupes selon les affinités politiques. Les deux principaux groupes sont le Parti populaire européen (PPE où siègent les élus Les Républicains) devant les Sociaux-Démocrates où l’on retrouve les élus du Parti socialiste français. Depuis 2019 ces deux groupes n’ont plus la majorité à eux deux comme cela était le cas depuis 1979 et doivent donc composer avec d’autres groupes pour trouver des compromis et adopter les lois européennes.
Ils cherchent des alliés plutôt parmi les Centristes Libéraux de Renew Europe (où siègent les eurodéputés macronistes) et les Verts.

 

 

 


Ce fragile équilibre des forces au Parlement Européen peut-il être bousculé par la montée annoncée des partis d’extrême droite lors du scrutin de juin ? Il y a un risque comme le montrent les menaces d’ingérence russes sur le scrutin européen en faveur des groupes les plus critiques vis-à vis du fonctionnement actuel de l’Europe, notamment les Conservateurs et réformistes européens (avec les partis de Meloni et Orban) et surtout le groupe Identité et Démocratie qui réunit des partis nationalistes et anti-immigration comme l’Alliance pour l’Allemagne (AfD), la Ligue italienne ou le Rassemblement national français.

Le vote du 9 juin en faveur du projet social écologique européen porté par Raphael Glucksmann sera donc important pour faire pencher l’Europe plus à gauche.

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