Pour tous les citoyens épris de justice, de solidarité, d’écologie et de démocratie, l’Europe est un combat à mener et un idéal à vivre. Et pour cela, l’Europe a besoin de démocrates de combat qui tiennent tête aux puissances étrangères qui veulent nous déstabiliser de l’extérieur et aux puissances de l’argent qui veulent nous miner de l’intérieur. Et c’est la gauche socio-démocrate qui a porté ces combats au Parlement européen pour le salaire minimum européen, le pacte vert, le devoir de vigilance des entreprises, le bannissement des produits de l’esclavage, la régulation du secteur bancaire, la taxation des super profits.
Le cœur de notre projet, c’est l’affirmation de la puissance écologique européenne, d’où naitra une nouvelle offre politique radicale et réaliste. Tout d’abord, défendre le pacte vert et atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, engager une nouvelle phase par l’investissement, la planification, la révolution industrielle écologique pour modifier nos modes d’échange, de production et de consommation.
Nous prendrons à bras le corps l’enjeu de la sobriété comme instrument de souveraineté, en lançant un plan de rénovation énergétique des bâtiments et des écoles. La sobriété, c’est aussi sortir de la société du tout jetable et lutter contre l’obsolescence programmée. Soutenir une filière européenne de la réparation et du recyclage, développer les énergies renouvelables, c’est aussi faire un pas vers une autonomie stratégique européenne.
Cette révolution écologique suppose de nouvelles politiques commerciales face à la concurrence étrangère. Face aux décisions fondées sur le dogme du libre-échange qui ont mené nos producteurs à la faillite, nous allons porter un protectionnisme écologique européen, un « Buy European Act » qui rapatrie en Europe nos productions stratégiques, en recréant de l’emploi et rompe avec 30 années de libre-échangisme pour assurer la souveraineté de l’Europe.
La réforme de la PAC, quand aujourd’hui 80% des subventions européennes financent 20% des exploitations européennes, subventionnera l’emploi et l’utilité écologique. La protection de la biodiversité en sera un des critères. Nous lancerons aussi des investissements massifs dans le ferroviaire en taxant les transports polluants. Nous allons conjuguer transformation écologique et justice sociale dans la défense du pouvoir d’achat ; alimentation et santé, logement, transport, c’est notre quotidien qui est impacté par cette révolution écologique.
Mais pour tout ça, il faut des ressources propres à l’Union européenne, en taxant les dividendes plus que le travail. Les superprofits et les plus hauts patrimoines européens doivent payer leur part de la révolution écologique. C’est un enjeu de justice sociale pour un pacte civique qui limite le pouvoir des super-riches et leur exubérance.
