Faire de la large victoire aux municipales et cantionales la base d'un contre-pouvoir utile face à  la droite

Les piliers de la républiqueLa gauche a gagné 38 villes de plus de 30 000 habitants. Elle dirigera 24 des 36 villes de plus de 100 000 habitants et 60 conseils généraux. Elle est, depuis 2004, à  la tête de presque tous les conseils régionaux. Jamais depuis les lois de décentralisation de 1982 elle ne s'était trouvée dans pareille situation. Il est important que cela soit utile aux Français.

Au plan local tout d'abord, la gauche à  des responsabilités en matière d'urbanisme, de solidarité, de logement, de transports dans la majorité des grandes communes et des départements. A elle donc de contribuer par des politiques actives de cohésion sociale à  l'amélioration du pouvoir d'achat et des conditions de vie des plus modestes. Au delà , les socialistes ont la possibilité de faire des municipalités, des conseils généraux et des conseils régionaux qu'ils détiennent, le creuset du socialisme du 21ème siècle.
Au plan national ensuite, la large victoire remportée aux municipales et aux cantonales ne constitue pas un troisième tour de la présidentielle. Mais, à  peine 10 mois après son élection, il faut que le Président de la République entende le message de déception et d'insatisfaction que lui ont adressé les Français par rapport aux promesses non tenues, notamment en matière de pouvoir d'achat. Le parti socialiste et ses partenaires de la gauche sont renforcés dans l'opposition qu'ils doivent construire face au Président de la République. A eux de faire entendre la voix des Français qui souffrent des suppressions d'emploi, des petites retraites, des salaires qui n'augmentent pas même quand ils travaillent plus, des difficultés à  se loger et à  se soigner. En tout cas le parti socialiste est prêt à  débattre et à  confronter ses propositions avec celles de la droite.
Et à  Sèvres ? La liste de large rassemblement du PS, des Verts et du Modem conduite par Jacques Blandin n'a pu remporter la victoire au second tour de l'élection municipale. Les socialistes peuvent cependant être fiers du résultat obtenu, un des meilleurs de la gauche depuis 30 ans. Au conseil municipal, les élus socialistes, Jacques Blandin, Catherine Cyrot et Frédéric Durdux mèneront une opposition constructive au service de tous les Sévriens qui leur ont fait confiance et plus particulièrement des plus modestes, éternels oubliés de la politique du maire.
Les socialistes envisagent ainsi de créer un observatoire des engagements du maire. En effet, durant la campagne, le maire a fait encore beaucoup de promesses, n'hésitant pas, fidèle à  son habitude, à  piller le programme de la gauche et à  surenchérir par rapport à  lui. L'expérience montre que, lors de son précédent mandat, il a été loin de réaliser tout ce qu'il avait promis. Qu'en sera€“t-il cette fois ? Les socialistes sévriens ont un devoir de vigilance car c'est un enjeu pour la politique à  Sèvres et au-delà  dans notre pays que les élus républicains tiennent leurs promesses, sauf à  faire le lit de partis exclusivement contestataires qui les contraindront tôt ou tard à  des dérives extrémistes.
N'est ce pas M.Sarkozy ?

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