Si les débats ont été âpres au Congrès de Marseille, compte tenu notamment des différences d’appréciation sur l’accord de la NUPES pour les élections législatives, les différents textes d’orientation ont su faire preuve de responsabilité en préférant ce qui rassemble à ce qui divise. Il faut rendre hommage au PS pour ses pratiques démocratiques, ce qui n’est pas si courant dans le monde des partis politiques.

Le pacte de gouvernance politique signé entre Oliver Faure, réélu Premier secrétaire, Nicolas Mayer-Rossignol, désigné Premier secrétaire délégué et Hélène Geoffroy nommée à la tête du Conseil national, s’inscrit dans une stratégie de rassemblement de la gauche et de l’écologie pour affirmer son projet. Le Parti socialiste a une tradition de débat, ce qui en fait sa richesse, pour autant il est important que ceux qui font le choix d’une « co-animation » du Parti respectent les orientations majoritaires lorsqu’elles sont adoptées.
Le Parti socialiste doit maintenant s’ouvrir plus largement sur la société civile, renforcer le rôle des militants dans la prise de décision et revoir en profondeur les statuts et les règles de vie commune.

L’urgence sociale est aujourd’hui à la mobilisation avec le mouvement syndical et les autres formations politiques de gauche contre la réforme des retraites portée par le gouvernement, réforme contre laquelle le Conseil national du PS a voté à l’unanimité une résolution.

Le PS continuera aussi à mener des réflexions sur des sujets qui lui semblent primordiaux. Ainsi, historiquement attaché à la défense des droits des femmes, le PS va lancer une convention nationale sur le sujet. Profondément européen il va aussi lancer une convention sur l’Europe dans les prochaines semaines.