Pour une solidarité écologique

copenhagueLe seul résultat tangible du sommet de Copenhague aura été une déclaration de principe pour limiter la hausse des températures à 2°C, sans se donner les moyens d’y parvenir. C’est évidemment décevant, même si la participation de tous,  en particulier les Etats-Unis, est un geste important. On peut comprendre que, les yeux fixés sur des échéances électorales à court terme, les chefs d’état hésitent à s’engager sur le long terme, face à une opinion publique versatile, les débats récents sur la taxe carbone le prouvent encore.

Il manque à l’évidence, pour faire aboutir une décision collective, une gouvernance mondiale à même de transformer les analyses du GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) en mesures qui s’imposent à tous. La réduction des inégalités entre pays riches et pays pauvres, comme à l’intérieur de nos sociétés, est aussi un préalable à l’engagement de tous. Aujourd'hui c’est hélas l’attentisme qui prévaut. Il est tout naturel que, pour les socialistes, ces enjeux soient prioritaires. Une régulation politique mondiale, dédiée à un monde plus attentif aux faibles, mieux organisée face aux périls, et plus apte à répartir équitablement les richesses est inhérente au projet socialiste ; elle est la condition même d’un développement durable.
Pour la mise en œuvre des décisions prises par les Etats, les pouvoirs locaux - régions et villes - sont les mieux à même d’agir au plus près des citoyens, par exemple sur les transports collectifs ou les économies d’énergie. Ils sont aussi à même de les mobiliser pour des comportements éco-responsables sur leurs territoires, d’où l’importance des enjeux des élections régionales à venir.

 

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