Lors des Conseils municipaux, les élus de l’opposition analysent les délibérations qui sont mises à leur disposition. Ils sont amenés, souvent, à retracer l’historique des délibérations et à pointer parfois des écarts, sinon des incohérences dans la gestion du maire et de sa majorité.
Nos élus socialistes relayent avec obstination ce que leur disent les Sévriens sur l’aménagement du Centre ville, le coût des services municipaux ou les problèmes de stationnement, pour ne reprendre que quelques-unes des questions qui fâchent les Sévriens. Le maire n’aime pas voir évoquées, ni en public, ni en Conseil municipal.

De plus en plus souvent, des Sévriens manifestent publiquement leur désaccord avec les décisions prises par la municipalité quand elles les concernent directement : installation d’une déchetterie ou fermeture de l’agence postale aux Bruyères, construction d’un immeuble en bas de la rue Brancas, discussion sur le sens unique rue des Fontaines…, Les Sévriens ne sont pas d’accord avec les décisions du Maire et ils le disent. Leur exaspération a atteint un niveau inédit jusque là avec la nouvelle tarification du stationnement, mise en place avant tout dans l'intérêt de la société Q-Park.

Le 27 octobre dernier, nous demandions au maire de revoir les droits d’expression des élus, en nous appuyant sur des évolutions récentes de la jurisprudence : deux points étaient abordés, le droit d’expression des élus dans les documents publiés pour expliquer aux Sévriens la politique de la ville, par exemple la plaquette récemment publiée sur les finances locales, et les débats sur une question orale, le dernier exemple concernait l’agence postale et municipale des Bruyères.

Au conseil municipal du 17 février 2010, nous votons pour cette expérimentation qui va dans le sens de l’histoire, mais sa mise en application reste pour nous à analyser après cette phase expérimentale. Comme on peut difficilement taxer de ringardise des élus dont l’accès aux nouvelles technologies est le métier, nous allons les souligner.

A la suite de la démission de Salima Quatrehomme (Modem) du Conseil municipal et de la démission de Laurence Rossi du groupe politique du Modem, qui reste pour l’instant conseillère municipale non inscrite, l’opposition municipale à Sèvres se décline ainsi :
- Groupe MODEM, Pascal Giafferri, Ahmed Tabit (en remplacement de Salima Quatrehomme)
- Groupe PS : Catherine Cyrot, Jacques Blandin, Frédéric Durdux
- Groupe des Verts : Luc Blanchard, Catherine Candelier

Au Conseil municipal du 15 octobre 2009, Le médiateur, remercié chaleureusement pour son activité en 2009 a rendu son rapport. Il est intervenu dans 4 litiges entre l’administration municipale et des Sévriens. Catherine Cyrot s’étonne du faible volume de demandes, le nombre de Sévriens ayant des difficultés avec l’administration municipale lui semble à l’évidence plus important.

Choisie pour présider le groupe PS au Conseil municipal à  la suite de Jacques Blandin appelé à  de nouvelles responsabilités au PS, j'animerai une opposition constructive en travaillant avec l'ensemble des élus ouverts au dialogue. Nous voulons un centre-ville réaménagé et  plus accessible, un service public municipal soucieux de la solidarité locale et une vie culturelle plus ouverte à  tous les Sévriens.

Le conseil communal des jeunes de Sèvres s'est réuni se matin samedi 18 octobre à  l'Hôtel de ville.
18 jeunes du CCJ étaient présents. Le maire de Sèvres présidait la séance.
Ce conseil communal des jeunes (CCJ) rassemble 23 collégiens volontaires et élus au sein des collèges de Sèvres. Ils émettent des avis, idées, et participent à  des groupes de travail sur des thèmes précis.

Le 16 mars dernier, les Sévriens ont reconduit, à  l'issue du 2° tour, la majorité sortante pour 6 ans. Nous siégeons donc dans l'opposition, déterminés à  faire entendre la voix des Sévriennes et des Sévriens qui, au premier comme au second tour, ont porté leurs suffrages sur notre liste.

Le mode de scrutin municipal ne favorise pas la représentativité de l'opposition : avec 46% des voix, la liste d'opposition n'a obtenu que 8 sièges sur 35 soit 23%... Deux fois moins que le résultat en voix. Mais ce nombre de sièges résulte de l'application stricte du code électoral en vigueur. Par contre, la répartition des responsabilités au sein du conseil résulte ensuite des décisions de la majorité en place.

L'Action sévrienne s'engage auprès de ses lecteurs à  publier tous les ans un rapport sur la réalisation des engagements du maire de Sèvres, Il les a souvent piochés dans les programmes des listes Sèvres ensemble, sèvres écologie et Modem.. Il s'agit pour nous de contrôler ses promesses pour de nouveaux équipements