Culture et société
Vœu concernant l’acquisition de la maison forestière au Conseil municipal du 30 novmbre 2023
Vœu proposé par Anne-Marie de Longevialle, conseil du 30 novembre 2023
Le conseil municipal de Sèvres,
Vu le code général des collectivités territoriales et notamment l’article L 2121- 29,
Considérant la mise en vente par l’Etat de la maison forestière de Gallardon sise rue de la Garenne,
Considérant l’intérêt pour la commune de Sèvres de conserver ce patrimoine,
Article unique : mandate le maire pour acquérir au nom de la ville ou faire acquérir par GPSO la maison forestière du 27 bis rue de la Garenne.
Nous arguons que cette vieille maison forestière pourrait faire l’objet d’une belle réalisation de la ville ou de GPSO en vue par exemple d’accueillir un lieu d’éducation à l’environnement. Accessible en transports en commun, à l’orée de la forêt….Ville d’Avray a pu acquérir grâce à l’investissement de GPSO sa maison forestière.
19 Approbation de la charte régionale des valeurs de la République et de la laïcité du Conseil Régional au Conseil municipal du 14 décembre
La laïcité est indissociable du Parti socialiste, de son histoire, de son identité et de ses valeurs. Cette loi et ses principes sont au cœur de notre pacte citoyen et résonnent avec la devise de notre République : liberté de conscience et libre exercice des cultes, égalité de traitement entre les citoyens, fraternité car elle porte les conditions du rassemblement et du vivre-ensemble. Pour les socialistes, la laïcité fait de l’Etat le protecteur de la liberté de conscience de chacun, avec l’idée que c’est à chaque individu de décider de ses croyances religieuses ou de ses convictions philosophiques.
15 - Déclassement d'ouvrages provenant du fonds de la médiathèque au Conseil municipal du 14 décembre
Le Livre voyageur est une très belle idée. La médiathèque est faite pour les personnes qui s’y déplacent mais il ne faut pas en effet oublier tous ceux qui ne fréquentent pas la médiathèque pour diverses raisons, temps, freins sociaux … L’idée du livre voyageur est un phénomène à l’origine mondiale, bookcrossing en anglais dont la traduction française est plus expressive. Le principe est de faire circuler des livres en les « libérant » dans la nature pour qu’ils puissent être retrouvés et lus par d’autres personnes, qui les relâcheront à leur tour. Ce livre voyageur est une très belle initiative du conseil communal des Jeunes qu’il faut encourager et féliciter. Ont-ils une idée d’un autre lieu ?
L’initiative va se développer. La ville va développer l’accès à la lecture en n’oubliant pas les analphabètes « Initiative Sèvres, la Ville où il fait bon lire ». Nous avons aussi créé au Forum Sévrien une boite à livres accessible pour les utilisateurs du forum.
Dérapages sur la laïcité à Sèvres
De nombreux Sévriens expriment leur perplexité devant les entorses de la municipalité au respect de la laïcité. Ils ont appris par le Parisien que, durant les travaux de l’église Saint Romain, la ville mettait à disposition la salle de spectacle du SEL pour les messes du dimanche matin, sans que les élus du Conseil municipal en aient été officiellement informés. Et le Sévrien de novembre a consacrer une page entière à la nouvelle équipe ecclésiale. Pour les élus socialistes, « Ces coups de canif à la laïcité, qu’ils soient dus à la négligence, l’inconscience ou à une volonté délibérée de prosélytisme doivent cesser », comme ils l’expriment dans la tribune du Sévrien de décembre.
Conseil municipal du 18 mai 2017, question du Groupe des élus socialistes à propos de l'ensemble vocal du conservatoire de Sèvres
Monsieur le Maire,
Les choristes de l’ensemble vocal du conservatoire de Sèvres vous ont alerté sur les augmentations de tarifs très vigoureuses que GPSO souhaite appliquer à leurs activités. Ces augmentations sont particulièrement violentes pour les non-résidents au sein de GPSO.
Pierre de Grauw nous a quittés
Un hommage à Pierre de Grauw sera rendu
le samedi 22 octobre à 11 heures à l’Hôtel de ville de Sèvres
Pierre de Grauw nous a quittés cet été à Pont-Scorff, ce village qui a accueilli ses sculptures, paroles et silences pour dire la fragilité de l’homme et sa force. Son travail d’artiste est un dialogue de l’homme avec la matière. Les traverses de chemin de fer tant utilisées par le sculpteur nous parlent de l’homme et de ses blessures, comme cette croix, arbre de vie qui chante l’espérance.
La République jusqu'au bout
Jaurès disait : « le socialisme, c’est la République jusqu’au bout ». Visiblement le président de l’UMP l’ignore, lui qui accuse les socialistes d’être «socialistes avant d’être républicains». Rien d’étonnant de la part de quelqu’un qui envisage, sans vergogne, de rebaptiser son parti affairiste et divisé «Les républicains». Opération qualifiée à juste titre « d’indigne captation d’héritage » par l’historien Jean-Noël Jeanneney, tant les valeurs portées par l’UMP, tantôt conservatrices, quand il s’agit de sujets de société, tantôt libérales, lorsqu’il s’agit d’économie, semblent éloignées de l’idéal d’une République indivisible, laïque, démocratique et sociale, qui est celui de la France depuis plus de deux siècles.
La laicité n'est pas négociable
Valeur forte de notre République, la laïcité n’est pas négociable. Depuis la promulgation de la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat, la France est un pays laïque, l’enjeu encore aujourd’hui est là et nulle part ailleurs. La laïcité, c’est aussi la liberté de conscience et la liberté de croire ou de ne pas croire. Ce principe de liberté et d’égalité qui fonde notre vivre ensemble est un des piliers de notre République : «La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale».
C’est vers cet objectif que tendent les mesures prises par Najat Vallaud- Belkacem dans le document intitulé « Mettre la laïcité et la transmission des valeurs républicaines au cœur de la mobilisation de l’école ».
Nous vous donnons rendez-vous pour venir en débattre prochainement au Forum sévrien.
Egalité et citoyenneté : la République en actes
Au malaise social et démocratique dont souffre notre pays, le Président de la République et le Premier ministre veulent apporter d’autres réponses que celles prônées par une partie de la droite et pas seulement la plus extrême, comme le montrent les récents propos d’un des caciques de l’UMP. Beaucoup de nos concitoyens souffrent d’un sentiment de relégation avec l’idée que, quoi qu’ils fassent, c’est joué d’avance, que les efforts pour s’en sortir ne servent à rien. A ce malaise social s’ajoute un malaise démocratique : défiance croissante vis à vis des institutions et des élus ; incivilités et violences grandissantes ; défis quotidiens lancés à l’autorité des parents, des enseignants, des forces de l’ordre. Le racisme, l’antisémitisme, les actes anti-musulmans, antichrétiens, l’intolérance, la haine de l’autre ne cessent d’augmenter. Sans compter les discriminations qui, en fonction du nom, de la couleur de peau, de l’origine sociale, du lieu d’habitation, empêchent d’accéder à un logement ou à un emploi.
Pour une politique de la famille
Familles, familles, familles… le maire, pas encore sorti mais déjà candidat, et son équipe n’ont que ce mot à la bouche. Familles, vous êtes leur « cœur de cible » pour l’élection municipale de mars 2014 et ils ne s’en cachent pas.
Ces derniers mois se sont produits à Sèvres d’étranges phénomènes autour de la famille, dont les visées politiques, sinon politiciennes, ne vous auront pas échappé. Le maire interrompant son discours de vœux pour ne pas retarder les familles se rendant à la manifestation de Frigide Barjot, utilisant le bulletin municipal pour développer une vue partisane et archaïque de sa vision de la famille, puis plusieurs adjoints rendant public leur refus de célébrer le mariage pour tous.
A propos de la mort de Clément Méric
La France a été profondément touchée par la mort de Clément Méric. «Mort pour ses idées» d’extrême gauche, ce garçon d’une intelligence au dessus du commun a été la victime d’individus d’extrême droite, peut-être encouragés par les excès des manifestants contre le mariage pour tous. Comment ne pas s’inquiéter de voir monter des mouvements d’extrême droite dans l’Europe d’aujourd’hui ?
Faisons confiance à nos gouvernants et à la solidité de nos institutions républicaines et souhaitons que ces craintes ne soient pas fondées.
Vive le mariage pour tous
Il y a quinze ans, au moment du débat sur le projet de loi sur le PACS, nous écrivions dans ces mêmes colonnes : « Aujourd’hui, la gauche élargit les possibilités légales d’union entre deux personnes avec le Pacte Civil de Solidarité (…) Cet élargissement est nécessaire pour rapprocher les droits de tous les citoyens dans le domaine crucial de l’union entre deux personnes ». A l’époque, seule Roselyne Bachelot avait eu le courage à droite de voter pour le PACS.
L'église a toujours eu un temps de retard
Comme à son habitude, la droite en grande majorité et l’église s’opposent au projet de loi qui autorisera la possibilité pour les couples homosexuels de contracter un mariage.
Je défend le mariage pour tous et le droit à l'adoption
parce que je veux faire reconnaitre cette liberté pour tous les couples et défendre l’égalité entre hommes et femmes, quelle que soit leur préférence sexuelle. Et je rencontre tous les jours des couples homosexuels amis, qui vivent ensemble au vu de tous. Je pense que ces couples, quand ils ont des enfants, les élèvent aussi bien que les autres, et que ces enfants qui rencontrent tous les jours à l’école des copains de familles recomposées ou monoparentales ne font pas vraiment la différence avec ceux de pères et mères qui vivent ensemble.
Le jour ou De Gaulle est parti
A lire absolument
Guy Konopnicki, Sévrien, romancier, essayiste et chroniqueur à Marianne (occasionnellement à l’Action sévrienne) vient de p u b l i e r dans la collection « Au vif de l’histoire » un livre passionnant, 27 avril 1969, le jour où de Gaulle est parti. « Le gaullisme et le communisme avaient vécu ensemble, ils étaient condamnés à mourir ensemble.
Non à la démolition du dernier bâtiment industriel du Val de Seine
L’association organise une conférence de presse lundi 14 février 2011 à 18h00, place Bergeyre, face à l’usine Gaupillat, 43 bis route de Vaugirard.
Le Conseil d’administration de l’association La Fabrique réuni ce jour a décidé de soutenir un référé auprès du Tribunal Administratif de Cergy Pontoise contre le permis de démolir n° 092048 10*0005 de l’ancienne usine Gaupillat, accordé le 11/02/2011 par le Maire de Meudon.
L’association milite depuis 6 ans pour la sauvegarde et la mise en valeur du dernier bâtiment industriel du Val de Seine, face à l’emblématique Ile Seguin. L’ancienne usine de cartouches et d’étampage constitue en effet l’ultime vestige de la mémoire ouvrière d’un secteur en pleine mutation urbaine. Elle porte la dernière cheminée en brique encore debout du territoire.
Indignez vous
Un petit livre de 25 pages fait sensation ces dernières semaines en France et aussi à l’étranger. L’auteur, Stéphane Hessel, âgé de 93 ans nous dit « indignez-vous ! » Il a derrière lui une carrière exceptionnelle qui lui confère une très grande autorité.
Né à Berlin en 1917, il s’installe à Paris avec ses parents en 1924, est naturalisé français en 1937.
En 1939, il entre à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, mais la guerre l’oblige à interrompre ses études et il connaît la « drôle de guerre » sous l’uniforme et rejoint en 1941 le général de Gaulle à Londres.
Pierre de Grauw à l'Hotel de Ville
Le samedi 18 septembre, nombreux étaient les Sévriens qui entouraient Pierre de Grauw pour l’inauguration d’une de ses sculptures dans la cour Saint-Omer de l’Hôtel de ville.
Tous les Sévriens, on ne peut que s’en réjouir, verront donc un jour ou l’autre cette œuvre d’un grand artiste européen. Ils seront peut-être surpris par cette statue de femme, le front appuyé sur son genou, perdue dans ses pensées et par son titre
« EN ELLE-MÊME ».
L'identité nationale enfouie sous la vulgarité
L’idée de réfléchir à la relation des citoyens français à l’histoire et à l’identité de leur pays ne me semble pas absurde et encore moins scandaleuse. Disons même que ce débat a été esquivé alors que l’histoire bouleversait les conditions d’exercice de la souveraineté nationale.
Generation : no future
C'est fou ce que le gouvernement parle des jeunes, mais ce serait mieux s'il agissait pour eux. Les faits sont crus : exonération fiscale des heures supplémentaires, au détriment de l'embauche, oubli des jeunes dans le plan de relance, échec du plan banlieue ; mais durcissement de la loi pénale pour les mineurs et criminalisation des comportements sur Internet avec Hadopi. Les jeunes sont les premières victimes de la crise, près de 25% sont au chômage, la précarité touche des étudiants comme des jeunes en formation professionnelle.