Sèvres : bilan social 2010
Le CCAS (Centre communal d'action sociale) a publié le bilan 2010 de l'action sociale à Sèvres. C'est un document incontournable, pour qui s'intéresse à la vie sévrienne. Il dresse le bilan de l'action sociale et collationne les comptes-rendus d'activités d'associations jouant un rôle social dans la ville.
Cette cartographie manifeste, au delà des missions portées par le CCAS, la vitalité des associations sévriennes actives tant auprès des jeunes, en particulier par le soutien scolaire, que des personnes les plus démunies, secteurs dans lesquels elles sont les plus actives. Leur force vient de l'engagement de leurs bénévoles ou salariés et de l'originalité de leurs projets. Mais la baisse des subventions, le rétrécissement de l'accès aux marchés publics, les tracasseries administratives peuvent rendre la poursuite de leur activité aléatoire ; on l'a vu récemment à propos des difficultés rencontrées par les Enfants Animateurs ou les activités d’insertion d’Espaces par exemple.
Quelques projets sont emblématiques de l'action sociale menée à l'initiative de la ville avec des montages financiers complexes associant de nombreux opérateurs : l'Escale pour les jeunes, la Maison de la Colline pour les plus démunis, le Relais sévrien qui gère, avec 4 associations, une épicerie de solidarité ou encore la Maison de la famille. Mais cette dernière peine à trouver sa place dans le paysage sévrien.
Les actions en faveur des personnes âgées sont multiples, témoignant de la priorité qui leur est accordée par la ville, soit directement par le CCAS, soit par le biais d'organismes comme par exemple le CLIC entour'âge, la SAM AREPA.
Les actions en faveur des personnes en situation de handicap témoignent d'une volonté positive de la ville, signataire de la charte "Ville handicap". Le rôle de la commission communale pour l'accessibilité des personnes handicapées y est déterminant.
Enfin le rapport donne quelques chiffres sur le logement social à Sèvres où l'on comprend que Sèvres, comme trop d'autres villes du département, est loin de répondre aux besoins exprimés en matière de logement.