Au conseil municipal du 17 février 2010, nous votons pour cette expérimentation qui va dans le sens de l’histoire, mais sa mise en application reste pour nous à analyser après cette phase expérimentale. Comme on peut difficilement taxer de ringardise des élus dont l’accès aux nouvelles technologies est le métier, nous allons les souligner.

Même si l’accès aux dossiers dématérialisés fonctionne bien.
=> travailler sur ces dossiers lors de la phase d’expérimentation, impliquera d’utiliser nos imprimantes pour les lire attentivement, préparer nos interventions et les avoir sur la table lors du Conseil municipal. Le coût de l’impression papier est reporté sur le conseiller municipal, même quand il ne reçoit aucune subside pour assumer ce travail citoyen. Pour un élu de l’opposition, la préparation des interventions que vous entendez demande 2 à 3 heures de travail pour chaque Conseil, réalisé souvent le dimanche quand la Mairie est fermée s’il a une activité professionnelle). C’est pourquoi dans le groupe de travail dématérialisation, j’ai demandé que l’accès à la demande aux impressions papier nous soit facilité dans cette phase d’expérimentation
=> Par la suite, il serait nécessaire d’aller jusqu’au bout de la logique de dématérialisation et de mettre à disposition des conseillers municipaux un outil informatique qui leur permette de consulter en ligne les délibérations lors du Conseil municipal.
=> Enfin, cette dématérialisation qui entraîne des contraintes réelles, n’aura de sens que si en contrepartie les conseillers municipaux ont accès à une information enrichie. En clair que dans la présentation d’une délibération, un lien dynamique soit établi avec les délibérations antérieures qui concernent le même sujet.