Les investissements dans le débat d'orientation budgétaire
Il est dommage que la tendance de ces deux dernières années se poursuive, à savoir la compression des investissements pour réduire l’endettement de la commune, qui, comme l’indique le document est pourtant par habitant bien en dessous de la moyenne départementale. C’est dommage parce que les décisions qui seront prises aujourd’hui, comme de ne pas investir dans tel ou tel domaine, pèsera sur la vie des générations futures. Nous pensons que la ville de Sèvres devrait s’engager bien plus fortement dans l’avenir sans dégrader son endettement, travailler à endettement constant –puisqu’il est faible- et ainsi dégager des capacités de financement pour des investissements d’avenir et notamment ceux qui touchent au développement durable.
La ville dispose de terrains d’actions importants, donc une responsabilité, comme la SEMI et de nombreux bâtiments communaux qui peuvent faire l’objet de programmes de rénovation ambitieux, afin de les rendre plus sobres, plus confortables, respectueux de l’environnement, plus économiques à l’avenir. Il faut pour cela bien sur un minimum de volonté politique. Et cette volonté politique on ne la sent pas du tout dans cette orientation budgétaire. Pour donner des exemples, au montant alloué à la SEMI pour l’entretien courant des bâtiments, il faudrait aussi s’engager à apporter à la SEMI tous les concours nécessaires sur 2012 pour monter un projet global de rénovation sur 2012-2020 de tout le parc devant faire l’objet de travaux de rénovation énergétiques, pour satisfaire les enjeux du grenelle de l’environnement. Un telle approche pourrait également être mise en ouvre dès 2012 pour l’ensemble des bâtiments communaux. Ce serait ainsi réellement préparer l’avenir. L’orientation budgétaire est inexistante puisque l’on fait du surplace.
Au-delà des ces grands axes d’investissement, il ne faut pas oublier les travaux d’urgence, comme le désamiantage des sols de l’école Cotton que les parents d’élèves souhaiteraient voir réalisé au plus vite.
Explication : dans le document de DOB (débat sur l’orientation budgétaire) la tendance est à la réduction des investissements. Très peu est prévu sur la rénovation des bâtiments communaux ou ceux de la SEMI, qui doivent pourtant faire l’objet de travaux importants pour satisfaire les objectifs du Grenelle de l’environnement. Pourtant 60% du parc de logements de l’office HLM de la ville présentent des caractéristiques énergétiques très mauvaises.
En réponse le maire a fait remarquer que les investissements ont été plus haut par le passé : cela ne répond pas à la question, parce que nous contestons c’est la forte baisse du rythme d’investissement, que la ville pourrait contenir tout en gardant un niveau d’endettement raisonnable.