Compte rendu de mandat des élus du groupe gauche GPSO
La campapgne des municipales est l'occasion de reposer la question de GPSO à la fois comme projet et comme espace démocratique
Le mardi 23 avril, les élus du groupe « Gauche GPSO » (socialistes, communistes et verts) ont rendu compte de leur mandat devant un public nombreux et intéressé.
Avec 413 millions d’euros de budget, l’intercommunalité GPSO est devenue un acteur incontournable de la vie des 7 communes qui la composent. GPSO leur restitue près de la moitié de son budget, soit sous forme de rétrocession pure et simple des impôts et taxes prélevés, soit par les investissements (équipements, services) réalisés et mis à disposition dans le cadre des compétences qui lui sont dévolues.
Du bilan de GPSO, deux points sont à retenir : le transfert de certains services et équipements à l’échelle intercommunale n’a pas permis de faire les économies annoncées à la création de GPSO. D’autre part, compte tenu de la faiblesse de l’activité économique, GPSO n’a pu faire autrement que d’augmenter les impôts des ménages pour financer ses dépenses. C’est ainsi que la taxe d’habitation a augmenté de 9% en 2013 et qu’une taxe foncière communautaire a été créée. Incidemment, mais non fortuitement, cela a permis aux maires des sept communes de ne pas augmenter la fiscalité locale en cette période électorale.
Le décalage entre l’offre de logements à des prix accessibles et la demande, notamment de jeunes ou de familles aux revenus modestes, sur le territoire de GPSO est de plus en plus préoccupant. Le logement social ne représente que 20% du parc sur GPSO, avec de grandes disparités entre les villes. Pour atteindre l’objectif minimum de 25% en 2025, il faudrait construire 900 logements sociaux par an pour l’ensemble des 7 villes, soit nettement plus que les 650 prévus.
Les transports intra-communautaires sont de la compétence de GPSO. Une grande disparité persiste entre les différents transports de proximité existants dans les 7 villes. Il devient urgent qu’un maillage cohérent soit organisé sur le territoire de la communauté.
Concernant la mise en place de l’Agenda 21 et les questions de développement durable, les élus de Gauche GPSO insistent sur le fait que, sous des appellations ambitieuses, se retrouvent beaucoup d’actions qui auraient été de toute façon programmées, comme la rénovation de l’éclairage public ou le transport pneumatique des déchets à Issy-les-Moulineaux. Ils plaident pour un effort accru d’économies d’énergie dans l’habitat et les bâtiments publics et pour un soutien affiché aux associations investies dans l’insertion sociale.
En conclusion, les élus de Gauche GPSO regrettent le fonctionnement technocratique de l’intercommunalité, dirigée de fait par le bureau constitué des 7 maires, sans aucune concertation, ni avec les élus de l’opposition, ni avec les conseils municipaux des 7 villes.