Anne Beaufils, une nouvelle secrétaire pour la section socialiste
Anne Beaufils, tu as décidé de présenter ta candidature pour animer la section socialiste Marie Curie de Sèvres, Chaville, Ville d’Avray dans un moment plutôt difficile, pourquoi ?
Pour moi, le Parti Socialiste c’est la SFIO, le Front Populaire, la création de la CEE par le traité de Rome… plus d’un siècle d’avancées sociales et politiques. J’ai pris la décision il y a quelques mois de relever le défi de diriger la section Marie Curie parce qu’il me semblait urgent de rendre hommage à nos anciens en prolongeant leur travail dans l’avenir. J’ai fait mienne cette phrase de Camus « Au milieu de l’hiver, je découvrais en moi un invincible été ».
Certes, la période est difficile. Mais la reconstruction d’une structure comme la nôtre est un sujet passionnant, porteur d’espoirs et d’opportunités. Par notre voix, nous socialistes, nous allons pouvoir diffuser les attentes de nos concitoyens(nes) et apporter des solutions aux problèmes rencontrés dus à une politique gouvernementale inégalitaire. Plus localement, la Gauche a toujours été présente dans les villes que couvre la section et il est de notre devoir de nous battre pour conserver le nombre de nos élus, voire l’augmenter.
Tu es partie prenante de la vie locale aux côtés de ses élus, quels sont pour toi ses enjeux ?
La section Marie Curie est au carrefour de la vie locale : le lieu accueille aussi bien les réunions politiques que le milieu associatif. Avec de nombreux élus d’opposition, nous sommes la voix des démunis, de ceux que les mairies de droite ont tendance à laisser de côté pour mieux satisfaire leur électorat.
A Sèvres, par exemple, nos élus sont vigilants sur les problématiques liées à l’atteinte à la laïcité, à l’environnement et à la bonne distribution des projets sur l’ensemble du territoire de la commune. Ils auront pour cela mon soutien inconditionnel. Nos villes sont amenées à s’agrandir, il est de notre devoir de les rendre agréables pour tous dans le respect de chacun. Ma tâche, en tant que secrétaire de section, sera de porter la voix du Parti socialiste auprès des Sévriens, des Chavillois et des Dagovéraniens avec la participation active des adhérents et des sympathisants. Parce qu’il faut de nombreux maillons pour construire une grande chaîne de solidarité.
Au moment où le PS met en place de nouvelles équipes, qu’attends-tu de cette refondation ?
J’attends de notre direction une plus grande écoute de la base. Les sections sont peu à peu devenues des chambres d’enregistrement de décisions venues d’un petit groupe basé à Solférino. Il est nécessaire de décentraliser les discussions en intégrant un aspect participatif trop longtemps abandonné. J’espère aussi que certaines idées fortes de la dernière campagne présidentielle, comme le revenu universel ou la réflexion sur l’environnement vont être reprises et retravaillées avec l’aide de tous.
J’attends de notre parti une nouvelle dynamique, une réflexion politique qui n’existe dans aucun autre parti et qui propose des idées qui font rêver, des utopies réalistes, bref un programme qui donne aux Français l’envie de se battre pour un monde meilleur.