Un plan d'urgence pour le logement

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Le président de la République a présenté le 21 mars un plan d’urgence pour le logement. Parmi les mesures phares, la baisse de la TVA à 5% pour la construction de logements sociaux et la rénovation de 500 000 logements par an. L’esprit : faire plus  simple, plus vite, en respectant l’urgence économique, sociale et environnementale.

 

Ce plan s’articule autour de 4 grandes mesures :
1 - la levée des freins à la construction,  
2 - l’autorisation de densifier dans les zones tendues,
3 - la libération du foncier : des terrains publics seront, par exemple, mis à la disposition des constructeurs,
4 - enfin  un plan de rénovation énergétique de l’habitat. La rénovation énergétique est une priorité quand quatre millions de ménages sont encore en situation de précarité énergétique.

 

Dans notre ville, la grande majorité du parc est antérieur à 1974 et 20% des logements datent d’avant 1949, d’après les statistiques du PLH. Dans l’intercommunalité GPSO, les efforts consentis ont permis d’atteindre 19,55% de logements sociaux, avec néanmoins de très fortes disparités selon les villes. La pénurie croissante de logements exige cependant une mobilisation de plus grande ampleur. Les 650 logements par an programmés par GPSO  permettront au mieux de maintenir le taux actuel et non pas d’atteindre l’objectif de 25% de logements sociaux fixé pour 2025 par la loi Duflot. Construire des logements ne veut pas dire faire n’importe quoi. La droite sévrienne frileuse veut faire peur aux Sévriens en brandissant le risque de constructions sur les coteaux. On peut trouver à Sèvres  des leviers de densification sans pour autant dénaturer notre ville. Il faut imaginer une autre forme d’habitat entre la maison individuelle et l’immeuble collectif.

 

Il faut sortir des schémas habituels. Il y a urgence !

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