La droite aspire nos idées... Mais manque encore de souffle pour le vélo
C’est une copie conforme de notre projet de réaménagement du centre ville qui a été présentée aux conseillers municipaux au mois d’octobre !
Ce que nous avions proposé dans notre programme municipal « Envie d’une Ville » va finalement se matérialiser. Il était grand temps, car l’avenue de l’Europe, autoroute urbaine qui cisaille notre ville, est un anachronisme dévastateur. Il aurait dû être corrigé depuis longtemps.
Souvenez vous : nous voulions sur l’avenue de l’Europe des couloirs réservés aux bus, des pistes cyclables et des plantations d’arbres pour tranquilliser et humaniser le centre ville ; nous voulions un réaménagement de la rue Pierre Midrin afin de faciliter la circulation piétonne et l’accès aux commerces ; nous voulions un rond-point à proximité de la station-service pour faciliter les échanges entre les coteaux et la Grande rue, en évitant le détour par la place du Théâtre quand on vient de la rue de Ville d’Avray… tout ceci est dorénavant prévu. Nous serons bien sûr très attentifs à ce que nos orientations se matérialisent.
Cependant le projet municipal manque de souffle… Le secteur entre la Mairie et le quartier de la Cristallerie n’est pas bien traité : pas de piste cyclable, pas de couloir de bus réservé. Le concept d’autoroute urbaine y prévaut encore, c’est regrettable. La droite, qui se targue de vertus écologiques, y continue à nous asphyxier aux gaz d’échappement.
Nous avions demandé des pistes cyclables sur le projet de RD7 entre le Pont de Sèvres et Paris. Le département s’est rangé à cette idée. Alors pourquoi le cycliste se rendant de Chaville, où la gauche a aménagé des pistes pour vélos, et Paris devrait-il mettre pied à terre à Sèvres devant la Mairie ? M. Kosciusko-Morizet tiendrait-il donc tant à ce que l’on pense à lui ?
Frédéric Durdux