La nouvelle intercommunalité GPSO, qui regroupe 7 villes dont Sèvres, va gérer un budget de plus de 130 millions d’euros. Essentiellement consacré à l’investissement, ce budget concernera la vie quotidienne de chacun d’entre nous : voirie, espaces verts, ordures ménagères, transports, etc. Il n’est guère de domaine important de notre vie quotidienne sur lequel GPSO n’intervienne.
Or, depuis que ce projet de fusion est connu, nous vous alertons sur le grave déficit démocratique de la nouvelle communauté GPSO. Les élus de l’opposition des 7 villes ont pourtant travaillé ensemble pour que toutes les forces politiques soient représentées au Conseil de communauté.

Alors que les partis de gauche et les Verts représentent, en moyenne, plus de 35% des votes sur le territoire des 7 communes, ils ne disposeront que de 11 représentants sur les 84 conseillers communautaires, soit environ 13 % des sièges. Aucun élu des Verts n’y siègera. A Sèvres notamment, le candidat présenté par les Verts a été éliminé par la majorité UMP au profit d’un élu Modem. Au total, la droite UMP / Modem disposera de 87 % des votes dans GPSO.
Déni de démocratie encore, la mascarade du vote, qui a eu lieu le 5 janvier pour la désignation du bureau de GPSO. Dans les statuts de GPSO, il est écrit que le futur conseil communautaire "élira en son sein son bureau". On comprend que tout conseiller peut être candidat et que le conseil vote. Mais, dans la plaquette de présentation de GPSO éditée il y a plus de 9 mois, il est écrit : "Le bureau sera composé des 7 maires". Ainsi, le « résultat du vote » du 5 janvier a été publié avant même qu'il ait eu lieu ! Bel exemple de démocratie.
Notons enfin que la nouvelle intercommunalité ne prendra plus en charge le transport des personnes en situation de handicap. Cela n’empêche pas les 7 maires, la main sur le cœur, d’écrire qu’ils s’engagent à « améliorer l'accessibilité  des personnes à mobilité réduite ». Les Sévriens en situation de handicap et leurs proches apprécieront !