Bouclier social contre bouclier fiscal
Pour les socialistes rien n’est plus insupportable que l’injustice sociale. C’est la raison pour laquelle Jean-Paul Huchon a inscrit au cœur de son programme pour l’Île-de-France l’idée d’un bouclier social. Il s’agit d’aider les jeunes à accéder à un emploi, les familles à un logement et d’aider les personnes en situation de handicap et les personnes âgées à faire face aux difficultés de l’existence, notamment en matière de santé.
C’est une politique aux antipodes de celle de la droite, pour qui il est plus important, au nom de la libre entreprise et de la réussite individuelle, de défendre les privilèges et les avantages acquis des plus riches. A peine élu en 2007, Nicolas Sarkozy s’est d’ailleurs empressé de mettre en œuvre sa promesse de bouclier fiscal. Politique aussi injuste socialement qu’inefficace économiquement : son seul résultat fut de creuser les inégalités et les déficits publics, sans parvenir à empêcher ou même à limiter les effets de la crise qui, depuis 2008, frappe durement les plus modestes, privés par milliers de leur emploi.
En 1971 paraissait le numéro 1 de l’Action sévrienne. Depuis, notre journal, qui publie aujourd’hui son 300ème numéro, n’a rien perdu de sa raison d’être : mener inlassablement le combat pour la justice sociale, ici et maintenant. Il y a quarante ans, la France vivait encore dans la période de croissance des « Trente glorieuses ». Aujourd’hui notre pays traverse une des crises les plus dures de son histoire. Mais, si le contexte a changé, les termes du combat politique entre la gauche et la droite restent les mêmes.