Des raisons d'espérer pour 2013

Alors que les fermetures d’usines et les plans sociaux se multiplient, que le chômage ne cesse d’augmenter et que les prévisions économiques restent bien sombres, n’y a-t-il pas malgré tout quelques raisons d’espérer pour 2013 ? Oui, si l’on considère que l’avenir de notre pays ne réside pas dans un repli sur lui-même, mais qu’il est plus que jamais lié à la construction européenne.

 

Et dans ce domaine, 2012 a apporté quelques bonnes nouvelles de nature à redonner confiance dans le projet européen. L’euro a pu être sauvé des menaces de la spéculation, grâce notamment à la solidarité vis-à-vis de la Grèce, et l’Europe a enfin mis en place les instruments de stabilité et de croissance qui lui manquaient. Le pas important effectué vers une union bancaire européenne est complémentaire de l’action entamée en France pour mieux réguler la finance, avec l’objectif de décourager la spéculation, protéger les contribuables et mieux financer l’économie réelle.

 

L’union économique et monétaire reste cependant fragile, faute d’une coopération budgétaire et d’une harmonisation fiscale suffisantes. Cela complique considérablement la tâche des pays engagés, comme la France, dans le redressement de leurs finances publiques et la recherche d’une plus grande compétitivité pour retrouver le chemin de la croissance.

 

Comme l’a dit Martin Schulz, président du Parlement européen, à l’occasion de la remise du prix Nobel de la paix à l’Union européenne, la construction européenne constitue un patrimoine qu’il faut absolument préserver. Faisons le voeu que 2013 permette de nouveaux progrès. L’Europe perdrait tout à se diviser

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