Les excédents budgétaires de l’an passé représentent plus de 7 millions en fonctionnement, ils sont donc reversés dans le budget 2024. C’est donc à partir de cet excédent et à partir du maintien de la hausse de la fiscalité sur les propriétés foncières décidées par la majorité que sont construites les prévisions. A nos yeux, ce budget, comme les précédents, ne permettra pas une action plus sociale de la ville et pas grand chose en termes de transition écologique. Nous notons que le programme prioritaire d’investissement est soudainement raboté d’1,5 millions, sans explication. Anne-Marie et Catherine interviennent en ce sens.

Sur notre remarque concernant la tarification des services municipaux qui reste élevée, l’adjoint chargé du budget nous rétorque qu’il ne faut pas perturber la population avec des hausses et des baisses d’une année sur l’autre. On aura compris que la majorité municipale préfère perturber avec des hausses.

Les subventions aux associations diminuent de plus de 100.000 euros par rapport au budget primitif de 2023. C’est une marque de fabrique bien constante de la majorité. Quand le maire déclare, la main sur le coeur, « nous serons toujours aux côtés des associations et notamment celles en difficulté », cela nous tire presqu’une larme des yeux, mais nous restons sérieux et dignes. Voir l’intervention de Frédéric.

On nous demande de donner notre autorisation au renouvellement de l’implantation des caméras de vidéosurveillance. Nous intervenons pour dire tout notre scepticisme sur l’efficacité du dispositif alors que les chiffres des faits de délinquance sont en hausse à Sèvres.

Frédéric pose une question sur la déliquescence du site internet de la ville, truffé de mauvais liens, d’informations erronées.

La perle du conseil est attribuée à l’adjoint chargé du budget et des affaires sociales pour qui « un budget n’est pas un fond de péréquation ».