J’ai eu l’occasion d’échanger lors du forum des associations avec le groupe d’entraide mutuelle les 4 communes qui s’adresse aux personnes adultes en situation de handicap psychique et avec l’UNAFAM, l’Union Nationale des familles ou amis de personnes souffrant de troubles psychiques. Ces structures font un travail important pour les personnes qui souffrent d’un handicap souvent invisible.

Comme vous le dites avec justesse, nous pouvons tous directement ou indirectement être touchés par ce type de problème de santé. Il n’est pas plus honteux de souffrir d’un problème psychique que d’une angine. Pour soigner ces troubles il faut souvent des médicaments mais surtout il faut du temps et de l’humain pour un certain nombre de thérapies. Le personnel fait de plus en plus défaut. Le manque de personnel met en cause, dans tous les services hospitaliers, la qualité des soins. Mais, en psychiatrie, il est plus grave encore, parce qu’il empêche véritablement de soigner. Par ailleurs, les thérapies font appel à de nombreux types de professionnels, ce qui ne facilite pas le parcours de soin et retarde aussi souvent le bon diagnostic surtout chez les jeunes. Madame, dans le projet du cabinet médical des Bruyères vous aviez fait justement remarqué qu’il manquait un psychiatre à Sèvres. Nous ne pouvons que nous féliciter de cette initiative pluridisciplinaire.

Monsieur le maire insiste sur le fait que cette structure ne doit pas être un « machin » mais qu’il faudra privilégier l’efficacité, l’humilité et quelques projets ciblés. Son action sera coordonnée avec celle du CCAS. Madame Parpex regrette de ne pas avoir trouvé un psychiatre pour s’installer sur Sèvres.

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