Délobération n°12. Le rapport synthétique précise que l’accueil des très jeunes enfants en crèche familiales peut être amélioré. L’équipement en crèche collective et familiale fait partie de l’attractivité d’une ville et permet d’atttirer une population jeune.
L’offre décolle sur le secteur des crèches privées, la fédération française des entreprises de crèches milite pour un assouplissement des normes d’encadrement, ce secteur a créé plus de la moitié des places contrer 23 % pour les collectivités et 19 % pour le secteur associatif.

Ce secteur est très lucratif, l’IGAS s’inquiète de niveaux de rentabilité largement supérieurs à la rentabilité commerciale des autres opérateurs économiques (le résultat d’exploitation serait de l’ordre de 40% du CA contre 7.8% dans l’ensemble des entreprises.) De tels bénéfices sont en outre obtenus avec une forte mobilisation des financements publics. Des villes ont choisi de faire appel à ces entreprises par des délégations de service public comme à Aix en Provence, se dégageant ainsi de la gestion de ce service.

La crèche Mirabelle qui s’est ouverte sur Sèvres dans le quartier de la Cristallerie fait partie du groupe people and baby. Le Sévrien fait la publicité de cette structure privée. Il est vrai que leur projet de génération durable est attractif. Quel statut a cette crèche. Est-elle une crèche interentreprises comme cela est présenté sur leur site, alors les entreprises participent au cout et en même temps la crèche bénéficie de financements publics comme nous pouvons le voir dans la délibération. Combien de places sont réservées par la ville ? Comment se fera l’affectation des places dans cette crèche par rapport à celle du Vieux Moulin qui est toute proche ?

On me reproche une question trop pointue, désolée d’avoir lu le rapport, j’aurais dû en parler en commission. Mais cela n’était pas au programme de ma commission. On me rappelle l’article dans le sévrien … L’élue déléguée à la petite enfance nous apprend toutefois qu’il y aura une autre crèche bilingue privée que celle mentionnée dans Le Sévrien.

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