Au Conseil municipal du 11 février 2021, rapport sur l'accessibilité
Tout d’abord merci pour ce rapport riche d’informations et pour le travail effectué par les personnes en charge de ce sujet au CCAS notamment la référente handicap.
J’ai quelques remarques et suggestions sur ce rapport, des chiffres sont communiqués mais pas toujours avec référence à l’année précédente. Nous avons toutefois un histogramme avec l’évolution des dossiers instruits, il est difficile de savoir pourquoi ce nombre baisse, moins de personnes en situation de handicap, des personnes mal au courant des services mis à leur disposition ou impact du décret relatif à la simplification de la procédure de travailleur handicapé par exemple ? le nouveau décret permettant l’attribution de droits sans limitation de durée et sans nouvelle demande pour les personnes dont le handicap n’est pas susceptible d’évoluer rapidement devrait jouer sur l’évolution des demandes.
Les actions culturelles avec intégration de tous les publics comme ce qui a été fait lors des 48h du SEL doivent vraiment être encouragées quand la culture pourra reprendre toute sa place.
Un chapitre est consacré à la santé mentale, il est en effet important de ne pas oublier cet handicap souvent invisible et malheureusement avec le contexte actuel la santé mentale ne va pas s’arranger. On met en avant notamment les problèmes de santé mentale des étudiants avec les confinements, ils sont criants mais une population importante risque d’être impactée directement ou pour des proches. Les problèmes de santé mentale sont en outre trop souvent encore considérés comme honteux. Ma collègue Catherine Candelier était intervenue pour demander en avril 2019 quand vous aviez présenté ce conseil, elle avait demandé si les élus d’opposition pouvaient y siéger lors des réunions plénières, vous y aviez consenti sous réserve de l’avis du docteur conseiller territorial de la santé des Hauts de Seine.
Enfin je vais revenir sur un sujet qui me tient à cœur depuis plusieurs années pour permettre de meilleurs déplacements de nombreuses personnes en situation de handicap souvent invisible, aux séniors, la mise en place d’assis debout. Pour l’anecdote on appelle cela aussi une miséricorde. J’ai posé à plusieurs reprises une question sur la mise en place de ce matériel urbain, après au début de votre précédent mandat avoir considéré cela comme une idée intéressante, vous avez eu ensuite une position plus mitigée en observant que ces équipements comme les bancs participent à la mobilité des personnes ayant des difficultés à se déplacer et génèrent l’installation de groupes avec pour conséquence du bruit et des déchets. Vous aviez proposé d’examiner ce point plus en détail. Je tiens à faire remarquer que si des jeunes veulent se regrouper ou des SDF, car c’est souvent ce qui est craint, l’absence de bancs ou d’assis debout ne les gênent pas, ils se posent par terre ou sur des marches.