Bilan social 2023 (suite) au Conseil municipal du 19 décembre 2024
Le Rapport social est toujours présenté à Sèvres malgré qu’il soit très largement abandonné ailleurs annuellement. Le Rapport social est seulement exigible par mandat. Ce qui entraine l’opacité et l’éloignement par manque d’informations fiabilisées et actualisées. C’est une démarche de simplification administrative et comme par hasard cela touche le domaine social sous prétexte que la moitié des communes ne le faisait pas. Je salue votre initiative de faire perdurer un rapport social au niveau de notre ville. Nous disposons de données importantes et qui resserrent notre lien local. Car si la mutualisation est sans doute un bénéfice dans plusieurs domaines, il apparaît que celle-ci est incompréhensible pour les citoyens qui se trouvent dépossédés de leur pouvoir d’agir sur le réel.
L’EPCI GPSO n’a pas vraiment de légitimité démocratique et surtout ne prend pas la mesure précise des besoins sociaux du territoire. Les communes sont très diverses et le problématique différent. On doit saluer les efforts de la Ville et des associations ainsi que du CCAS. Il y a beaucoup de bonnes choses mais on peut néanmoins chercher des voies d’amélioration.
Il s’agit d’une analyse des besoins sociaux (ABS) qui doit être menée. L’ABS n’est donc pas un objectif en soi, mais un dispositif visant à concevoir un plan d’action social. « L’action sociale et médico-sociale tend à promouvoir, l’autonomie et la protection des personnes, la cohésion sociale, l’exercice de la citoyenneté, à prévenir les exclusions et à en corriger les effets. »
On ne voit pas forcément les conclusions pratiques du travail de compilation effectué. D’année en année, le rapport est un copier-coller au mot près. Seuls changent les chiffres.
Cela témoigne de l’activité des différentes structures, mais pas du tout des lignes directrices en matière sociale de la ville.
Il manque peut-être une volonté de faire évoluer une structure Il y a une vision de l’action sociale qui a depuis longtemps dépassé le stade de la simple aide ponctuelle du type colis alimentaire ou repas des anciens pour s’inscrire dans une logique de développement social durable qui concerne toute la population.
Vieillissement de la population, taux en baisse de fécondité, nouvelles formes de précarité, évolutions des modes et des conditions de vie, nouvelles mobilités géographiques, mutations économiques… Ces changements ont un impact et il faut répondre aux besoins d’équipements et de services sociaux de proximité qu’elles engendrent.
Ces évolutions renvoient à des questions : quelle offre de services publics sur le territoire ? Comment prendre en charge les problématiques de l’isolement, de la monoparentalité, de la santé, etc. ? Comment éviter le déclin démographique dans certaines zones ? C’est bien le cas à Sèvres. Comment répondre aux besoins des nouvelles populations ?
Il faut faire une nouvelle analyse des besoins sociaux qui n’évolue pas depuis des années. Il y a un travail statistique sérieux à effectuer.
Le rapport fait un étalage d’actions menées par le CCAS et différents partenaires sociaux la plupart caritatifs, subventionnés par les sévriennes et sévriens. Il faut notamment que toutes les données des différents partenaires, particulièrement ceux qui ne vivent que grâce à une subvention publique et effectuent des missions de service public soient consolidés dans le rapport avec le CCAS. « La Maison de la famille » assure des missions de service public au service de la collectivité publique, concrètement et on n’est pas loin de l’association transparente.
Le logement est toujours d‘une accessibilité très difficile et au contraire de ce qui était indiqué par votre municipalité tout en sachant que la marge de manœuvre est très faible.
Il y a extrêmement peu de logements attribués par la Ville (16 en 2023) et on voit que les besoins sont très importants. Dimensions trop réduites et coûts sont mis en avant par celles et ceux qui veulent changer de résidence « sociale »
Le rapport de l’association INSERT TOIT qui s’occupe des logements passerelles est préoccupant. Sur les 4 logements dont 2 sont non libérés, et ils devraient l’être au bout d’un an et une possibilité d’action municipale proche du zéro.