Service de mise en relation des Sévriens par le système HAMAK au Conseil municipal du 9 mars

En commission nous vous avons demandé un rapport sur la fréquentation de ce site. Avoir une offre numérique riche est un atout pour une ville est en cela Sèvres a été récompensé, je voudrais toutefois faire deux remarques.
La première sur le système de notation qui se répand de plus en plus dans les services, là nous sommes dans des relations de proximité, je sais bien qu’il faut pouvoir écarter les personnes pas sérieuses mais de là à faire de la notation une pratique régulière peut nous faire réfléchir sur la nature des rapports sociaux
La seconde sur la fracture numérique, vous, moi nous sommes je pense à l’aise avec l’outil numérique mais selon une étude d’Eurostat 12% des Français affirment n’avoir jamais utilisé internet dans leur vie, 17% annoncent le Credoc.

Certains par conviction mais ce n’est pas le cas le plus fréquent. Certains n’ont pas les moyens d’acheter un ordinateur. La plupart de ces non internautes n’ont pas d’ordinateur chez eux et près de la moitié sont dépourvus de téléphone portable. Il ne s’agit pas que d’un problème générationnel, vous avez aussi les illettrés ou les personnes maitrisant mal le français, ceux qui n’ont pas de compte bancaire, qui méconnaissent internet ou qui s’en méfient. Certaines personnes sont connectées mais dans une version a minima. Plus notre société se dématerialise, plus cela devient une exigence d’être connecté et plus ça risque de devenir un facteur d’exclusion. Le défenseur des droits Jacques Toubon souhaite s’attaquer à la fracture numérique. Nous ne devons pas oublier cette fracture dans toutes les réflexions sur la dématérialisation.
Les avantages du nouveau site compatible avec les tablettes et les smartphone remplacera un site confidentiel, 180 annonces actives en moyenne Le maire n’a pas compris le sens de mon intervention, il a mis en avant les cours pour les seniors, ce qui est bien mais de plus en plus de communications se font par internet ( cf le Sévrien avec les inscriptions) certaines familles sont mal à l’aise à internet et ne font pas valoir leurs droits ou ne s’inscrivent pas

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Pour lire la convention de partenariat, cliquez-ici

 

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