Le maire a choisi de faire des communications orales lors des conseils municipaux : deux à celui de septembre, trois à celui d’octobre. Les élus de l’opposition prennent connaissance en séance de sujets importants. Les découvrant, ils manquent de recul pour poser des questions. Ainsi on apprend que la ville porte plainte contre l’État. La dotation de compensation suite à la réforme de la taxe professionnelle n’est plus totalement versée comme cela avait été annoncé, nous sommes inquiets pour ce qu’il adviendra dans l’avenir de la compensation de la taxe d’habitation et donc pour les futurs budgets.

Nous apprenons que la télésurveillance sera installée à Sèvres et ceci sans aucune discussion. L’opposition EELV et PS a demandé en vain au minimum une délibération sur le sujet. Le sujet est grave, un débat sur la sécurité avec ses divers volets, prévention, éducation, répression aurait eu du sens et aurait impliqué les citoyens.

Le maire prend-il exemple sur le Président de la République en devenant « jupitérien » ? Sa décision de céder à un groupe de restauration un patrimoine sévrien, l’ancienne Gare du Pont de Sèvres, a fait même tousser certains des membres de sa majorité. Des solutions alternatives existaient, le maire a imposé un calendrier très court ne laissant que peu de temps aux candidats pour construire un projet. Pourtant il n’y avait pas d’urgence compte-tenu des 34 M€ qu’a rapportés la vente de la SEMI.

Le maire voulait se débarrasser de ce sujet pour se concentrer surtout sur les travaux d’accessibilité pour les personnes handicapées, sur le projet de Centre-Ville et pas sur la périphérie (dixit le maire). Les Sévriens « périphériques » apprécieront.

Le maire déjà en campagne pour un second mandat, s’éloigne des véritables besoins des Sévriens : famille, soutien scolaire, personnes âgées, services aux Sévriens, culture pour tous, transition écologique…

Les élus socialistes et avec eux un certain nombre de Sévriens, sont à votre écoute pour réfléchir sur une ville plus juste, plus durable, plus vivante.