Monsieur le Maire, chers et chères collègues.
Au printemps dernier deux sévriennes bénévoles auprès de la CIMADE ont rencontré la médiathèque, pour leur proposer une action de sensibilisation sur les migrations, dans le cadre de son festival se déroulant fin novembre début décembre, « Migrants scènes ». Elles ont présenté leur projet à la Médiathèque la médiathèque n’aurait rien eu à dépenser pour cette manifestation. L’actualité et la guerre en Ukraine, les réfugiés climatiques de plus en plus nombreux interpellent chaque citoyen et il est important d’informer et de sensibiliser les sévriennes et les sévriennes. La Médiathèque est l’un des endroits où l’on peut toucher le public le plus large et le plus diversifié.

 Je ne vous présente pas la CIMADE organisation née il y a plus de 80 ans en pleine période nazie, son action importante pendant la guerre et à la Libération s’est élargie à l’accueil des immigrés et des réfugiés, elle défend leurs droits quelques soient leurs origines, leurs opinions
politiques ou leurs convictions. Elle travaille aussi bien avec le Secours Catholique que la Ligue des Droits de l’Homme ou la Fondation de France, ces bénévoles sont de tous horizons.

La Médiathèque semblait intéressée mais a conseillé à ces deux sévriennes de vous contacter, ce qu’elles ont fait. Fin juin la Médiathèque par sa directrice a répondu que le collectif de mise en œuvre de la programmation d’action culturelle sur la ville n’avait pas validé le projet.
Monsieur le Maire, nous vous savons sensibles aux actions vis-à-vis de l’accueil des Ukrainiens ou avant de syriens. Pouvez-vous nous dire ce qui explique ce refus, une simple question d’agenda ou un refus plus large pour ce type de manifestations à la Médiathèque ou dans un autre lieu municipal ?

Question orale d'Anne-Marie de Longevialle

Réponse de l’adjoint à la culture : c’était juste un problème de planning de la médiathèque…mais ce n’est vraiment pas bien que l’opposition fasse de la politique avec de telles questions….