La fermeture de la Caisse des Ecoles, c’est une véritable chronique d’une mort annoncée, cela a commencé en 2001 avec le transfert du budget des cantines, à l’époque, j’en faisais partie, élue sur une liste de parents d’élèves. Ensuite est venue la sortie d’autres activités. Perdant de prérogatives, les sévriens s’en détachèrent, aucunes nouvelles missions lui étant confiées puis vous aviez annoncé sa mise en sommeil au début de votre précédent mandat. La délibération de ce soir est dans la suite logique. Certes certaines caisses ont été fermées, d’autres sont réformées comme celle de la ville de Paris avec de larges prérogatives ou perdurent sans gestion des cantines comme à Châtillon.

J’avais regretté la fermeture de cette structure, il n’y avait plus aucun lieu d’expression avec parents et élus sur la vie scolaire et périscolaire. Votre ancienne première maire adjointe avait mis en avant le comité de pilotage de la vie scolaire, mais dans ce comité n’était pas représenté les sévriens, les élus qui ne sont pas en ligne directe avec la vie scolaire qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition. C’est de la démocratie participative qui s’en est allée avec la fin de cette structure. Beaucoup de sévriens de toute tendance ont commencé leur engagement citoyen et parfois politique grâce à cette structure

Lors de cette délibération, ma collègue Catherine Candelier avait proposé qu’un travail historique aurait pu être fait autour de l’histoire de la caisse des écoles de Sèvres. On lui avait répondu qu’il n’était pas pertinent de passer beaucoup de temps sur quelque chose qui appartient au passé. C’est un point de vue que je ne partage pas surtout actuellement où il faut renforcer les valeurs de notre école publique, valeurs qui étaient défendues par la caisse des écoles. Donc je réitère cette proposition, au moins qu’on y réfléchisse et qu’on ne balaye pas cela d’un revers de la main

Trémolo de la première adjointe et du maire sur l’école publique et le rôle de la Caisse des Ecoles mais pas de réponse à notre question sur le travail historique qui pourrait être entrepris par la Ville.

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