Conseil Municipal du 30 juin 2017, examen du Compte Administratif 2016
Intervention de Frédéric Durdux sur le compte administratif
Chers collègues bonsoir, et merci M. Decoux pour cette présentation synthétique du compte administratif 2016 de notre commune. Merci également aux services de la Ville pour la préparation de ce document qui nous permet de comprendre facilement les grands enjeux des comptes municipaux, et la richesse des informations qu’il contient.
Nous avions déjà eu un aperçu de l’exécution 2016 lors de l’examen du budget primitif et finalement ce document définitif apporte peu de surprises. On peut dire que globalement, l’exécution de 2016 est conforme au budget, que je rappelle, nous n’avions pas approuvé.
Les remarques que nous souhaitons apporter sur cette exécution sont les suivantes :
1 – vous avez fait remarquer à juste titre que la dette de Sèvres est à présent d’un faible niveau, près de deux fois plus faible que la moyenne des villes française, par habitant. Ce qui est incompréhensible c’est que la ville continue de rembourser sa dette au rythme auquel nous le faisons aujourd’hui, qui est très consommateur d’impôts ou d’autres ressources qui pourraient être affectées aux écoles par exemple comme vient de l’indiquer Madame Candelier. Ce choix politique que vous faites doit être questionné et ré-évalué, car un rythme de réduction plus modérée de cette dette permettrait de rendre un peu de pression fiscale aux sévriens. Notamment l’augmentation de la pression fiscale de 2016 aurait pu être épargnée aux Sévriens, tout en conservant une dynamique de désendettement, mais à un rythme plus modéré.
2 – la deuxième remarque, mais elle n’est pas nouvelle, c’est la faible capacité de la ville à réaliser ses investissements ; le taux d’exécution de 2016 est inférieur à 50% ! A un moment où nous songeons à entreprendre des travaux significatifs sur la ville, cette aptitude à réaliser devrait être surveillée de près, sans quoi nous serons incapables de mener à bien les travaux de rénovation du Centre-Ville.
3 – nous continuons par ailleurs toujours à dépenser beaucoup en énergie, plus de 700Keuros par an, deux fois plus que les frais financiers liés à la dette de la Ville; ceci nous fait dire que nous ferions mieux d’investir en économies d’énergies qu’en remboursement de la dette. C’est un vieux marronnier, mais apparemment, vous avez décidé de ne pas y toucher, ce qui est dommage ; Et tant que ce marronnier refleurira, il faudra en parler.
Nous pensons donc que les finances de la ville se caractérisent par une pression fiscale élevée eu égard aux investissements réalisés. Nous n’approuvons pas ce compte administratif.
Pour lire l'intervention de Catherine Candelier, cliquez ici