L'aménagement de la voie royale : commerces, piétons, vélos, le compte n'y est pas
Le projet d’aménagement de la RD 910 (voie royale) est dans les cartons depuis de nombreuses années. Il a servi à alimenter plusieurs campagnes électorales des candidats de droite, dont les élections municipales en 2014 et départementales en 2015. Lamentable mais tellement habituel…
On avait eu droit à de belles maquettes présentées lors de réunions publiques en 2016 durant la phase de concertation à Sèvres comme à Chaville. On ne voyait pas trop l’amélioration en dehors de la plantation de nouveaux arbres. La voiture restait le principal sujet de cette restructuration à Sèvres et Chaville, villes que les voitures traversent vite sans s’arrêter, d’autant plus qu’il y a de moins en moins de place pour stationner (- 30%).
Les commerçants ne disent pas merci aux maires de Sèvres et Chaville (la pétition des commerçants avait recueilli alors 3 000 signatures).
Deux ans et demi ont passé. Et plus rien… Le projet est retourné dans les cartons en attendant les prochaines élections. Depuis, les embouteillages sur la RD 910 ont empiré, les commerces continuent de fermer et de plus en plus de cyclistes se risquent à emprunter cette avenue non adaptée aux vélos. Dans le futur projet, ils devront se contenter d’une piste discontinue partagée avec les piétons.
A l’heure où les Sévriens et les Chavillois aspirent à des villes vivantes, où l’écologie et les commerces de proximité deviennent une priorité, sommes-nous condamnés à n’être que des villes de passage entre Boulogne et Versailles ? Ne méritons-nous pas mieux ?
Vous pouvez compter sur les élus socialistes de Chaville et Sèvres pour porter une vision alternative du projet de réaménagement de la RD 910.
Les piétons, les usagers des transports en commun et les cyclistes doivent être traités en priorité, car ils représentent 85% de l’usage en ville et n’ont que 40% de l’espace public disponible. Nous sommes en 2018, il est grand temps que la circulation ralentisse pour que chacun occupe sa juste place sur la voie publique qui appartient à tout le monde.
C’est une question de vivre ensemble, de transports, de bien-être et de santé.