Conseil Municipal du 30 juin, question écrite au Maire, rénovation du foyer Adoma
Monsieur le Maire,
En décembre 2015, la ville a voté la Participation financière à la Mission de Maîtrise d’Œuvre Urbaine Sociale (MOUS) accompagnant l’opération de restructuration de la résidence ADOMA située 11 rue Diderot.
Monsieur Decoux avait mentionné que la Ville de Sèvres et Adoma avaient souhaité restructurer ce foyer pour créer des logements autonomes. Ce foyer fait partie d’un des derniers foyers à posséder des chambres à lits multiples. Ainsi, l’offre passera de 62 logements non conventionnés à l’APL à 140 logements conventionnés. Bien sûr, tout le monde peut se réjouir de voir un foyer rénové devenir une résidence sociale conventionnée.
Des questions avaient été soulevées lors du conseil notamment sur l’amiante qui inquiétait les résidents présents ainsi que les riverains. Vous aviez compris la préoccupation des uns et des autres quant à la conduite des travaux mais, l’élue en charge du dossier étant exceptionnellement absente vous n’aviez pas pu répondre sur la technicité du dossier. Vous aviez toutefois proposé de se rencontrer ultérieurement, qu’il y aurait lieu de faire un point régulier comme d’habitude avec les services et que vous seriez particulièrement vigilant sur ce sujet.
Cette restructuration passe par la surélévation et une extension du foyer, ce qui n’est pas neutre pour les riverains. Ce n'est pas qu’ils s’inquiètent de voir la population de la résidence s’accroitre, mais davantage du fait que les immeubles de leurs logements situés derrière le bâtiment auront une vue totalement occultée et des pièces avec très peu de lumière naturelle. Ils ont ainsi l’impression que cet agrandissement va se faire aux dépens de leur qualité de vie.
Pourriez-vous sur ces différents points nous faire un retour des rencontres que vous avez pu avoir avec les différentes parties au projet et sur son avancement ?
Nous vous remercions de votre réponse.
Question posée par Frédéric Durdux
L’adjoint en charge des affaires sociales répond, en indiquant que la Ville ne peut s’opposer à un permis de construire qui est conforme au plan d’urbanisme, ce qui est bien sur le cas. Elle précise aussi qu’une partie de la résidence a été murée pendant les travaux, afin d’isoler les parties concernées par le traitement des zones amiantées.