Par manque d’offre le prix du logement en Ile de France est un des plus chers au monde. Il pénalise durement les ménages en engloutissant leurs revenus et les obligeant souvent à demeurer très loin de leur travail. Dans ce contexte le logement social joue un rôle majeur. A Sèvres et sur GPSO la situation est loin d’être satisfaisante.

Si les villes restent maîtresses de leur politique d’urbanisme décrite dans leur Plan Local d’Urbanisme PLU, la communauté d’agglomération doit définir pour l’ensemble de son territoire d’ici janvier 2013, un PLH, Programme Local de l’Habitat.

Nous nous mobiliserons pour que ce PLH réponde aux besoins de la population. Les enjeux sont immenses car sur notre communauté, le minimum légal (20%) de logements sociaux n’est pas respecté et le parc offre très peu de logements très aidés. Nous nous battrons donc pour que le parc dépasse les 20%, pour que la proportion de logements très aidés augmente et pour que la qualité du parc progresse, notamment en matière d’efficacité énergétique afin de réduire les charges des ménages.

A Sèvres, si le nombre de logements sociaux respecte les minima légaux, la société de logement gérée par la ville (SEMI) est à bout de souffle. Ses revenus permettent tout juste de rembourser ses dettes, sans possibilité de faire progresser ou d’entretenir un parc vieillissant. De nombreux logements présentent une efficacité énergétique déplorable. Les « grands travaux » financés par la Mairie ne sont qu’un saupoudrage qui permet à peine d’assurer l’entretien courant. La SEMI peine à répondre aux demandes d’entretien quotidiennes qui lui sont adressées. Pour que les usagers bénéficient d’un service décent, il devient nécessaire d’adosser la SEMI à un ensemble plus large, qui lui donnera les moyens d’une politique ambitieuse comme nous l’avions proposé dans notre programme municipal.