Les Ides de Mars – Sèvres, 2014 après JC

Blandin

Chapitre 3 : La droite sévrienne, veni, vidi, mais pas vici et même pour certain, fugi...

 Qui sera désigné pour reprendre le flambeau de l’empereur sévrien Kosciuskus, atteint par un grave accident de santé ?
 L’empire attendait pour ce début d’année le verdict des pontes de l’Alta Sequana Gaullista.  Il est venu.


 Le « Lutécien » le raconte ainsi : Guillus, fils spirituel de Pasquaïus, et Bagus, Empereur de Bononia Parsillia, auraient souhaité que Flamanta Enarqua fût désignée pour remplacer Kosciuskus. Mais, les autres notables de la Gaullista, respectant les vœux de Kosciuskus et de sa famille, ont choisi Pompeïa. « Ce ne fut pas simple » me confia l’un d’entre eux. « Mais comment le lui refuser ?... »
Ainsi, Pompeïa conduira le char de Kosciuskus lors des olympiades de Mars qui désigneront le futur empereur de Sèvres.

 Palpatinus Ricalens, le scribe de César a fort mal pris ce choix, paraît-il. Il patiente depuis si longtemps du côté obscur de la force politique, qu’il n’aurait pas supporté que Pompeïa soit désignée à sa place. Il a pris ses cliques, ses claques et, susurre t’on, une poignée de sesterces, et «fugit cum celeritas ».


Brutus de la Roncière, aussi, est amer. Certes, Bibliotheca, ajointe à la culture, a quitté le camp de César pour le rejoindre. Elle fut d’ailleurs immédiatement désignée persona non grata au Sénat par Otorinus. Mais il ne pouvait s’empêcher d’espérer que Djian, peut être, le soutiendrait. Hélas, soupire-t-il, c’était sans compter sur le veto de Nathalia, fille de Kosciuskus, encore influente au sein de la Gaullista malgré ses difficultés à Lutèce.

 Ainsi va la droite sévrienne. Convaincue de son quasi droit de propriété sur l’Empire sévrien, elle n’a de cesse de se quereller pour s’en partager les postes…

Quand à Frederik Lesocialix, l’infâme Gaulois, il est reparti en campagne.
 Intrépide, il a déclaré vouloir que la RATL, en charge des transports lutéciens, prolonge jusqu’à Sèvres la via ferrata subterranea. Ce que Kosciuskus avait toujours refusé d’envisager. De quoi redonner attrait et dynamisme au cœur de l’Empire !
 Et, dit la rumeur des faubourgs, il envisagerait aussi de bloquer les taux des impôts, ces maudits tributii, que François César Kosciuskus, avec l’appui de Pompeïa, mais aussi de Brutus, n’a cessé d’augmenter sous son règne…

Et Catarina Vertecologix, me direz-vous ? ...

 A suivre.

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