Au Conseil municipal du 16 décembre, le contrat avec l'agence de l'eau
La charte d’engagement et ce contrat passé avec l’agence de l’eau Seine Normandie nous permettent de nous engager positivement en faveur de la biodiversité et de l’adaptation au changement climatique.
L’établissement d’un atlas de la biodiversité afin d’améliorer notre connaissance des espèces qui vivent sur notre territoire est une bonne chose, cette mesure figurait d’ailleurs dans le programme de la liste Sèvres en transition. Il faudra cependant ne pas se contenter de l’établissement d’un diagnostic de l’existant, mais bien par la suite prendre les mesures nécessaires pour préserver et améliorer cette biodiversité. Et cela passera notamment par un schéma des trames vertes et bleues au travers de nos documents d’urbanisme. Nous en reparlerons je l’espère lors de l’élaboration du PLUI.
La désimperméabilisation d’espaces publics était également une mesure que nous proposions lors de la campagne des municipales. Cette désimperméabilisation permet d’endiguer l’artificialisation des sols, de retrouver de la pleine terre, de mieux respecter le cycle de l’eau et la biodiversité.
Votre proposition de traiter les cours d’école Cotton va dans le bon sens. Et je voulais vous féliciter des progrès réalisés en la matière puisque lors du conseil municipal du 27 juin 2019, alors que nous examinions une délibération pour refaire la cour de l’école des Bruyères, notre collègue Luc Blanchard avait regretté qu’aucune alternative au bitume n’ait été étudiée. On lui avait répondu en commission que c’était trop cher. J’ai fait un comparatif entre les deux opérations : le rebitumage des Bruyères nous a coûté plus de 270 euros au m2, le débitumage de Cotton est prévu à 180 euros du m2. Preuve est donc faite que les opérations visant à remettre de la nature en ville sont non seulement et évidemment bonne pour la planète et ses habitants, mais aussi plus économes.
Cette délibération va dans le bon sens, mais elle ne suffit pas. Nous devrions amplifier les actions de ce type et repenser les façons de faire. Je pense notamment aux travaux qui ont eu lieu cet été : on a refait les trottoirs sur une partie de la commune sans penser un instant à les accompagner de végétalisation, une soixantaine d’arbres ont été coupés pour réaliser la promenade des jardins, d’autres arbres sont menacés par le projet de requalification de la RD 910.
En matière de lutte contre le réchauffement climatique, comme en d’autres matières, la politique du « en même temps » ne nous convient pas.
Nous nous abstiendrons.