En octobre la ville a organisé la restitution de la concertation sur l’aménagement du centre-ville. Le maire s’est félicité du taux de réponse mais quelles questions étaient vraiment posées à la population ? En 2018, la seule vraie question portait sur la hauteur du futur bâtiment à la place de la station-service, faible comme choix !

Entre temps, la mairie a dû revoir sa copie, il n’était plus possible de déménager le commissariat, l’entrée du parking se ferait donc du côté de l’ancienne poste.

Certes redessiner entièrement un quartier n’est pas aisé mais la démarche de la mairie donne l’impression de tâtonner. Cet été, l’enquête portait sur les aménagements à réaliser, sans que soit posée au préalable la question de définir le quartier : qui le fréquente, comment s’y rend-on, quels usages et quels commerces pour plus de sociabilité ?

Le questionnaire se focalisait sur des points de détail mais il en ressort que la population souhaiterait un environnement plus végétal, avec davantage de place pour les enfants et d’espace de sociabilité pour les habitants. Compte tenu de ces attentes, il est paradoxal que le projet propose dans un premier temps de supprimer le square Odic !

Par ailleurs, les souhaits exprimés par la population ne se limitent pas au centre-ville. Il faudrait davantage réfléchir aux grands axes qui définissent Sèvres, en termes de trame urbaine.
Dans ce cadre, la réflexion devrait porter sur toute la vallée notamment la diminution des nombreux îlots de chaleur et une meilleure intégration des entrées de ville aux autres quartiers.

Anne-Marie de Longevialle Moulai

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