Face à Poutine, l'Europe doit s'organiser pour devenir une puissance
Comme tous les candidats à l’élection présidentielle, Anne Hidalgo a sévèrement condamné la brutale invasion de l’Ukraine décidée par Poutine. Mais au contraire de certains d’entre eux, elle n’a jamais montré la moindre complaisance envers le dictateur russe, ni renvoyé la responsabilité de la guerre à une prétendue agressivité de l’Europe et de l’Otan vis-à-vis de la Russie.
Face aux grands défis auxquels nous sommes confrontés, changement climatique, crises sanitaires et alimentaires mais aussi à la « brutalisation » des relations internationales - l’agression de l‘Ukraine par la Russie en est la preuve - Anne Hidalgo a toujours pensé que nous devions agir ensemble au sein de l’Union européenne, ne pas nous replier derrière nos frontières nationales pour garantir nos intérêts et nos valeurs et le respect de l’intégrité territoriale des Etats membres.
L’Europe a su trouver les moyens de permettre aux États de dégager les ressources nécessaires pour protéger et aider les citoyens européens à traverser la crise sociale et économique entraînée par la pandémie. Elle s’est organisée dans un temps record pour prendre des sanctions contre le pouvoir russe et accueillir les réfugiés fuyant la barbarie de la guerre voulue par Poutine. Il lui faut maintenant renforcer ses moyens militaires et développer son indépendance énergétique pour être crédible face au dictateur du Kremlin.