Jeunesse, social : les promesses tenues de François Hollande
De nombreuses mesures de progrès social ont été adoptées depuis 2012, notamment en faveur de la jeunesse, priorité du quinquennat. Elles concernent l’éducation, la lutte contre l’exclusion, la formation tout au long de la vie et la sécurisation des parcours professionnels, l’accès aux soins, la retraite des salariés ayant commencé à travailler tôt ou ayant exercé des métiers pénibles.
L’éducation
La loi du 8 juillet 2013 pour la refondation de l’École concrétise l’engagement de faire de la jeunesse et de l’éducation la priorité de la Nation. Le Ministère de l’Education Nationale a engagé la refondation de l’École de la République qui vise à réduire les inégalités et à favoriser la réussite de tous. La lutte contre le décrochage scolaire et le développement de l’éducation prioritaire sont au cœur de cette action. Plus de 30 000 postes nouveaux d’enseignants ont déjà été créés pour accompagner cette ambition. Pour former les enseignants, des Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) ont été créées en remplacement des IUFM, supprimés par Sarkozy.
L’emploi
Pour améliorer l’insertion professionnelle et l’accès à la qualification des jeunes peu ou pas qualifiés, confrontés à des difficultés particulières d’accès à l’emploi, le gouvernement a créé les emplois d’avenir, le contrat de génération et relancé l’apprentissage. Les emplois d’avenir constituent une réponse aux difficultés particulières rencontrées par les jeunes peu ou pas qualifiés. Ces emplois sont principalement créés dans le secteur non marchand pour des activités ayant une utilité sociale avérée. Le contrat de génération est un dispositif visant à favoriser le maintien en emploi des seniors, l’insertion durable de jeunes dans l’emploi et la transmission de compétences dans l’entreprise.
Pour lutter contre les situations de précarité, les jeunes de 18 à 25 ans concernés (qui ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation), peuvent désormais bénéficier de la « garantie jeunes », dispositif expérimental qui offre, pour une durée d’un an, un accompagnement renforcé, des périodes en entreprise et une allocation mensuelle de 461 €. Ce dispositif sera généralisé dans le cadre de la loi sur le travail.
La prime d’activité qui remplace à la fois la prime pour l’emploi et le RSA activité vise quant à elle à compléter les revenus de tous les salariés jusqu’ à un certain seuil variable selon leur situation familiale.
La sécurisation des parcours professionnels
Pour sécuriser les parcours professionnels, la loi du 5 mars 2014 a institué le compte personnel de formation (CPF) qui permet à toute personne active, dès son entrée sur le marché du travail et jusqu’à sa retraite, d’acquérir des droits à la formation mobilisables et transférables tout au long de sa vie professionnelle. Au 1er janvier 2017, le CPF aura vocation à s’intégrer dans le compte personnel d’activité (CPA), nouveau dispositif plus général qui regroupera les droits acquis par les salariés au cours de leur carrière : formation, pénibilité ou encore chômage. L’idée est de leur per- mettre de garder leurs droits même s’ils changent d’emploi ou de région ou traversent des périodes de chômage.
Enfin, le compte pénibilité inclus dans le CPA vise à permettre aux salariés qui exercent des métiers difficiles de partir plus tôt à la retraite ou à se former pour changer d’activité. Le dispositif carrières longues va dans le même sens pour ceux qui ont commencé à travailler tôt.
La santé
Pour un meilleur accès à la santé, la loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016 prévoit la généralisation progressive du tiers- payant pour la part de l’assurance maladie d’ici à la fin de 2017. En outre, depuis le 1er janvier 2016, tous les salariés peuvent bénéficier d’une complémentaire santé prise en charge à 50% par les employeurs.