Le parti socialiste en congrès à Toulouse
Le congrès de Toulouse du 26 au 28 octobre, a pour objectif de fixer la ligne générale du Parti socialiste et de désigner un nouveau premier secrétaire en remplacement de Martine Aubry et une nouvelle direction du parti à tous les échelons (section, fédération, national) après les succès de la présidentielle et des législatives.
Si la question de l’unité du Parti ne se pose pas puisque Martine Aubry et Jean Marc Ayrault ont déposé une motion commune de rassemblement, le débat portera donc principalement sur le rôle que le Parti doit jouer, en appui ou en contrepoids de l’action du Président de la République et du gouvernement.
La tentation d’un parti « godillot » n’est pas à l’ordre du jour. Au contraire, la consigne donnée par JM. Ayrault et M. Aubry est à l’opposé. Le Parti socialiste et ses militants qui ont su faire élire François Hollande et ramener la gauche au pouvoir doivent maintenant faire réussir le changement.
Deux axes de mobilisation sont donc envisagés que le congrès devra formaliser concrètement
1) Le Parti socialiste devra soutenir, en la relayant et l’expliquant aux Français, la politique du Président de la République et du Premier ministre.
2) Mais le parti doit aussi jouer un rôle d’avant-garde et tout mettre en oeuvre pour préparer l’avenir. Il doit enrichir et influencer l’action gouvernementale en amplifiant le débat avec la société civile et les corps intermédiaires bafoués par le précédent gouvernement. Il doit permettre une coopération efficace avec les autres forces de gauche, afin de préparer les prochaines échéances électorales, locales et européennes.
Les militants socialistes sont des citoyens engagés. Qui peut, mieux qu’eux, faire remonter les attentes, les impatiences parfois, les déceptions peut-être, de leurs concitoyens qui placent tant d’espoir dans le changement voulu et engagé par l’actuelle majorité