Vœu proposé par Catherine Candelier et présenté par Anne-Marie de Longevialle

Des femmes malgré les actions entreprises continuent de subir des inégalités professionnelles, la ville doit renforcer son engagement pour plus d’égalité et pour une amélioration continue de la qualité de vie au travail. C’est dans le cadre des accords de qualité de vie au travail que le congé menstruel est mis en place dans les entreprises ; mon entreprise de 3000 salariés dont la grande majorité des salariées sont sur le terrain vient de le mettre en place. 

Les chiffres sont sans appel, 1 femme sur 2 souffrent de règles douloureuses et 1 sur 10 d’endométriose.  L’Espagne est le premier pays européen à avoir instauré un congé menstruel,  En tant qu’employeur et en tant que responsables politiques, il est inconcevable de ne pas s’attaquer à ce problème. C’est une question de santé publique et de bien-être au travail, les douleurs invisibles ont des conséquences sur la santé physique et mentale des femmes. 

C’est une question de justice sociale : alors que ce sont les femmes qui souffrent le plus de la crise inflationniste, celles qui souffrent de règles incapacitantes sont obligées de prendre un arrêt de travail avec une perte de pouvoir d’achat. C’est pourquoi nous vous proposons une solution expérimentale. Nous souhaitons que les députés adoptent la proposition de loi des députés écologistes, la proposition de loi des sénateurs socialistes a été refusée malgré des votes trans-partisans en sa faveur

Vote refusé, une main courageuse s’est levée coté majorité, excuse, trop compliqué sans loi, donc on attend, et puis il y a les congés maladie !