Certes il était tard et tout le monde était fatigué et notre collègue avait fait le choix de lire en détail le rapport, cela ne justifiait pas le brouhaha généré par certains collègues masculins. C’est pourquoi j’ai voulu prendre un ton ferme comme ma collègue et ceci n’est pas ouvrir la guerre des sexes comme nous l’ont reproché certains, j’appelle cela du respect pour une femme ou pour un homme.

Je vous remercie chère collègue. Messieurs vous aurez encore à entendre ce type de rapport. Peut-être chère collègue vous n’aurez plus à présenter ce type de rapport, il semblera aussi incongru qu’un rapport sur l’égalité entre les bruns et les blonds, mais pas pour demain hélas.

On note que la parité est respectée au niveau des adjoints, au conseil mais hélas on ne peut pas en dire autant à GPSO Au niveau des commissions, il reste encore des commissions plus féminines : aux femmes le Centre Communal d’Action sociale (CCAS) et avant la Caisse des Ecoles, aux hommes les commissions d’appel d’offre (CAO) et le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CSPD) de même pour la délinquance. Chères collègues nous sommes aussi doués que les hommes pour les chiffres. On note aussi votre souhait de ne pas pénaliser les femmes par l’organisation du travail avec notamment les pistes d’optimisation des réunions. Les femmes comme il est indiqué et même si ce n’est pas majoritaire trouvent que la vie professionnelle empiète sur leur vie personnelle mais aucun homme, est ce lié à la fameuse deuxième journée de la mère de famille ? Vous aussi vous pouvez gérer en bonne maire/mère de famille.

La lutte contre les violences et le harcèlement est primordial, une lettre à l’embauche c’est bien mais c’est tout au long de la vie professionnelle qu’il faut y veiller et c’est pourquoi vous avez raison d’en faire un axe de prévention. Il ne faut pas oublier les fameuses petites phrases, sous-entendus ou blagues qui peuvent blesser, notamment sur le lieu de travail certes ce n’est peut-être pas aussi violent mais c’est vraiment pénible et dévalorisant pour celles qui les subissent.

Sur vos actions à destination des sévriens et des sévriennes, elles sont en effet indispensables. Je suis allée sur le site de la ville et j’ai tapé violence sexuelle, j’ai vu 114 réponses, il faudrait rendre l’accès à l’information qui doit exister, plus fluide et intuitif. Les chiffres sur la violence sexuelle sont édifiants et comme je l’entendais à la radio, il ne faut pas parler de crime passionnel minimisant ainsi les faits, mais de crimes.

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Pour lire le rapport 2018 sur l'égalité entre les femmes et les hommes, cliquez ici