Au Conseil municipal du 19 décembre 2019, rapport sur l'égalité hommes/femmes 2020

Merci chère collègue pour votre rapport.

Plusieurs remarques.

Sur les données INSEE, de plus en plus de familles monoparentales notamment avec des femmes seules, cela doit impacter la politique sociale de la ville et pas seulement financière mais dans la vie au quotidien. On connait la charge mentale, terme qui devient galvaudé mais qui recouvre une réalité, charge mentale qui pèse sur les mères et notamment les femmes seules.

Sur les actions, il est en effet important que le contrat local soit signé. Les violences sexuelles et sexistes se retrouvent dans tous les milieux et sont trop souvent invisibles, trop de personnes prennent sur elles et ne parlent pas pour diverses raisons, c’est cette parole qu’il faut aider à s’approprier. Vous avez raison d’inscrire des actions auprès des jeunes qu’il faut sensibiliser. Je ne vois pas d’actions concernant l’information sur la contraception, tout n’est jamais acquis de façon définitive dans ce domaine, des actions pourraient être faites au niveau de l’Escale.

 

Pour le questionnaire, il est trop tôt pour avoir un retour, mais avez-vous eu des réponses nombreuses.

Enfin, on ne peut terminer ce sujet sans inciter les femmes à s’investir dans cette campagne électorale, il n’y a pas de domaines réservés aux hommes comme les discussions plus politiques, comme la réunion sur les sans-papiers où la majorité municipale n’était représentée que par des hommes, peut être problème de disponibilité, les femmes ne doivent pas être cantonnées à la famille, aux affaires sociales, à l’éducation, aux CCAS où à la Caisse des Ecoles quand elle était active. Elles peuvent aussi être sur des sujets techniques, donc ne nous censurons pas chères collègues, chères citoyennes et futures candidates.

Comme l’a fait remarquer ma collègue Catherine Candelier, encore moins de parités au sein de GPSO et de la Métropole du Grand Paris. Mes collègues masculins sont restés beaucoup plus sages que les années antérieures, laissant leurs collègues féminines intervenir sans les interrompre.

 

Pour lire la délibération

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